#je suis le petit chevalier
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petite-madame · 8 months ago
Note
Hey ! I have a little question : how do you start to draw ? I want to start but idk how-
And, for the digital art, what app to used for it ?
(I'm sorry for my bad english, it's not my first language, in fr :
Hey ! J'ai une petite question : comment on commence a dessiner ? J'aimerai commencer mais jsp comment-
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?)
Bonjour Anon ^^
Bonnes questions! 💗
On va y aller en français parce que, comme disait le Roi de France, "Car tel est notre plaisir" et puis parce que je l’ai dĂ©jĂ  expliquĂ© en anglais quelque part dans mon tag #arttechnique donc, pour une fois, la communication se fera en Langage de Grenouille. đŸ‡«đŸ‡·
Pour commencer sache que tu as ouvert la boite de Pandore, la rĂ©ponse va donc ĂȘtre longue. Alors, « comment on commence Ă  dessiner ? ».
1 - Papier/Crayon. C’est loin d’ĂȘtre une plaisanterie, on commence avec un papier et un crayon. Pas besoin d'avoir du matĂ©riel sophistiquĂ© et onĂ©reux, j'ai commencĂ© avec le crayon et le carnet Ă  la con de chez Carrefour. De plus, quand tu vois ce que fait Alan Lee avec juste le dit crayon, tu n'as pas besoin de plus. C'est vraiment trĂšs bien pour s'exercer/dĂ©marrer. AprĂšs, si tu veux commencer directement en digital, tu peux le faire bien Ă©videmment soit avec un iPad soit avec un ordinateur et une palette graphique mais trĂšs honnĂȘtement, le papier/crayon offre une bonne base
2 - S'y mettre. Ça peut paraitre con comme conseil mais c'est comme Ă  la piscine il va bien falloir rentrer dans l'eau, ne serait-ce que dans le petit bain. C'est bien beau d'avoir du matĂ©riel et de se rĂ©pĂ©ter qu'on "va s'y mettre un jour" mais si on repousse l'Ă©chĂ©ance, ça ne va pas marcher. Il faut se convaincre que Rome ne s'est pas fait en un jour et qu'au dĂ©but, ça va ĂȘtre tordu et que tu vas dessiner n’importe quoi. La procrastination au nom du perfectionnisme est un mal rĂ©el mais arriver Ă  l'occulter est un belle victoire.
Pour ce faire, on commence doucement par gribouiller des choses qu'on aime. Conseil qui sonne sans doute comme une lapalissade absolue mais au dĂ©but, je dis bien au dĂ©but, on peut rester dans sa petite zone de confort pour booster la motivation. Tu aimes les chats ? Dessine un chat. Tu aimes les fleurs ? Dessine une pivoine. Tu aimes le ballet ET Emmanuel Macron ? Bref, tu sais ce qu'il te reste Ă  faire (on ne kink shame pas, je suis sure qu’il y a des amateurs quelques part). Cependant, petit Ă  petit, il va falloir prendre plus de risques et se forcer un peu Ă  dessiner des choses qu'on n'aime moins pour progresser mais au commencement, il n'y a pas de mal Ă  gribouiller Les Chevaliers du Zodiac, n'importe comment.
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Le Chevalier du Poisson aprĂšs s’ĂȘtre pris un mur. J'avais 8 ans ok ?
Bon, je mets un « cut » parce que ça ne va pas ĂȘtre gĂ©rable.
3 - Suivre des tutos et ne pas avoir peur de l'aspect technique surtout quand on commence Ă  aborder l'anatomie et la perspective. Et c'est lĂ , qu'il va falloir sortir un peu de sa zone de confort pour faire des exercices pour pratiquer les ombres et lumiĂšres, la perspective, comprendre les points de fuites, les poses dynamiques. Il y a plein de tutoriels sur YouTube, tu as aussi des bouquins mais je pense qu'une vidĂ©o est plus parlante. C'est vraiment TRÈS utile. Tu as des vidĂ©os comme "apprendre Ă  dessiner" ou "perspective pour dĂ©butant", "la thĂ©orie des couleurs pour les nuls", etc...C'est lĂ  que tu vas voir que pour dessiner un chat, un visage, un bateau il y a des rĂšgles pour simplifier une forme, un visage, un corps. Alors oui, c'est chiant de dessiner 12 fois la mĂȘme main ou la mĂȘme sphĂšre Ă©clairĂ©e diffĂ©remment mais ça sert. Bref, commencer Ă  dessiner, ça va ĂȘtre commencer Ă  comprendre comment transposer la rĂ©alitĂ© en « 3D » vers un support « 2D », la feuille ou le canevas Photoshop, peindre ce que l’on voit et non pas ce que l’on croit voir, dĂ©composer les formes, comprendre les couleurs. Une fois encore, ça va prendre du temps, mais ça viendra.
Pareil pour les applis de dessin que tu vas utiliser si tu commences en digital. Si tu ne sais pas faire quelque chose, va suivre des tutos sur Youtube. Il y a aussi des reels sur Instagram qui ne sont pas mal du tout car ils montrent des "trucs" comme des raccourcis clavier ou des façons de modifier les pinceaux (brushes) de Photoshop ou Clip Studio Paint.
4 - S'exercer par gribouiller tout et n'importe quoi, faire des croquis de...cafetiĂšre, bouquin, chaussures, prise Ă©lectrique, la petite cousine, le gros voisin, la dame du pressing. 1) c'est marrant et 2) les dĂ©fis techniques ne sont pas toujours lĂ  oĂč on le croit 3) ces exercices permettent de comprendre ce dont je te parlais plus haut s’agissant de la dĂ©composition des formes ainsi que de la façon dont la lumiĂšre frappe les objets.
5 - Utiliser des rĂ©fĂ©rences. Je ne le dirais jamais assez, utiliser des rĂ©fĂ©rences n’est pas tricher ! Des illustrateurs confirmĂ©s comme Alex Ross ont un studio oĂč ils prennent des photos de leurs assistants, leurs amis, eux-mĂȘmes, pour avoir une base de travail. Si tu veux dessiner un bateaux pirate, va chercher une photo de bateau pirate sur Internet. On n’est pas « un vrai artiste » parce qu’on dessine de tĂȘte ou sans gommer. 🙃
6 - Travailler réguliÚrement pour progresser. Je sais c'est dur de trouver du temps avec le lycée, la fac, le boulot, les transports, la vie de famille, etc...mais le mieux est d'arriver à dessiner un peu réguliÚrement, ça sera plus efficace que deux heures toutes les deux semaines. Les cours de géo sur les bassins sédimentaires sont faits pour ça. J'AI RIEN DIT.
7 - Ne pas se dĂ©courager. Je me rĂ©pĂšte mais les artistes Ă©tant leurs pires critiques, le chemin vers la satisfaction va ĂȘtre long. Tu vas commencer par copier tes artistes prĂ©fĂ©rĂ©s et ta tĂȘte va exploser car un jour tes dessins vont ressembler Ă  Mucha et le lendemain ça sera Ă  One Piece et le jour suivant Moebius ou un web-comic corĂ©en. C'est encore plus dur pour les artistes dĂ©butants aujourd'hui car ils sont confrontĂ©s, Tiktok aprĂšs Tiktok, tableau Pinterest aprĂšs tableau Pinterest, Ă  un dĂ©luge constant d'influences, Ă  une stimulation artistique telle qu'elle en devient inaudible pour un cerveau toujours plus sollicitĂ©. Savoir ce qu'on veut, se concentrer, construire son style sans se perdre est, je pense, un des grands dĂ©fis des artistes dĂ©butants en 2024.
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C'Ă©tait joliment dit. Merci d'avoir suivi Ce soir ou jamais, on se retrouve demain soir.
Il va surtout falloir que tu prennes en compte en tant que dĂ©butant que quand tu vas commencer, tes progrĂšs vont ĂȘtre proche de ça :
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Ils ne seront pas linĂ©aires mais, tu progresseras. Un petit "art block" de temps en temps, du dĂ©couragement, mais surtout beaucoup de joie et de satisfaction quand tu auras dessinĂ© quelque chose qui te tiens Ă  cƓur pour la premiĂšre fois, mĂȘme si tu dĂ©testeras ce mĂȘme dessin deux mois plus tard, c'est ça ĂȘtre un artiste, fĂ©licitations!
8 - Ne pas se comparer Ă  des illustrateurs de folie. Paix Ă  son Ăąme mais si tu vois une vidĂ©o du regrettĂ© Kim Jung Gi qui dessinait des fresques entiĂšres sans traits de construction, Ă  main levĂ©e, tu vas te dire "Mais punaise, pourquoi j'essaie ?". N'y penses pas, fais ta vie, Ă  ton rythme. Pareil avec les gens de ton Ăąge. Ne te compare pas Ă  un mec de 13 ans Ă  Singapour qui dessine dĂ©jĂ  comme un artiste confirmĂ©. On s'en fout. C'est une exception, grand bien lui fasse, on l'embrasse, cƓur sur lui, mais ce n’est pas toi. Bref, l'inspiration OUI, la comparaison NON.
9 - Prendre des cours de dessins. Être autodidacte et s’entrainer tout seul, c’est bien, mais prendre des cours si on est perdu n’est absolument pas honteux. Il y a des cours municipaux, des ateliers parfois Ă  la mairie, Ă  la mĂ©diathĂšque de ta ville, etc...Alors oui, tu vas dessiner un pot de fleurs et une pomme avec Mamie GeneviĂšve, retraitĂ© de la Mairie de Brie-Comte-Robert mais tu vas avoir un prof qui va t'expliquer les bases si tu sens que tu ne vas pas y arriver seul.
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?
Moi, j'utilise Photoshop mais c'est payant (et assez cher)
Pour commencer, je te recommande d'autres applications bien moins chĂšres comme Krita (gratuite) ou, si tu as un iPad, Procreate. C'est environ 8€ (ça a peut-ĂȘtre augmentĂ© depuis le temps oĂč je l'ai achetĂ©) mais pour tout ce que cette appli peut faire, c'est donnĂ©. Moins connue mais Ă©galement gratuite, Fire Alpaca, trĂšs honorable aussi!
Clip Studio Paint est Ă©galement trĂšs bien. Tu peux l'avoir soit avec un systĂšme d'achat unique, soit un system de souscription comme tu peux le voir ici.
Voilà ! Bref, il faut s’y mettre, se lancer, dessiner n’importe quoi pour se faire la main, suivre des tutos, parce que la technique c’est important, utiliser des rĂ©fĂ©rences et ne pas se dĂ©courager.
J’espĂšre avoir rĂ©pondu Ă  ta question et comme disait Marie-Pierre Casey :
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"Je ne ferai pas ça tous les jours!" (mĂȘme si personne ne m’a demandĂ© de faire aussi long).
Si vous n’avez pas la rĂ©f, demandez Ă  vos parents.
Passe un bon dimanche et courage ! On reste motivé !! 💗
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philoursmars · 1 year ago
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Il y a une petite quinzaine, je suis allĂ© avec Julien et Katie, au Louvre-Lens pour une expo temporaire : “Animaux Fantastiques”. Une trĂšs belle expo ! Ici des griffons :
Martin Schongauer - "Le Griffon"- Alsace, 1490
Philippe Druillet - "Le Chevalier Aurore"
Gustave Moreau - Ă©tude de griffon pour ''Oreste et les Erinyes"
Gustave Moreau - '"FĂ©e au griffon"
Arthur Rackham, illustration pour le livre de Lewis Caroll - "Alice au Pays des Merveilles"
les 2 derniÚres : Claire Fanjul - "sphÚre céleste en calice"
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sloubs · 1 year ago
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les gars....le rĂȘve de zinzin que j'ai fait encore lĂ ....j'ai rĂȘvĂ© qu'il y avait une saison 7 de kaamelott et que je faisais partie du tournage, qu'on tournait ça chez la mĂšre astier genre dans un palais IMMENSE, avec des colonnes dorĂ©es, des escaliers en colimaçon, des moucharabieh et des plafonds peints style chapelle sixtine, vraiment je me revois lever les yeux au ciel si fort parce que je trouvais ça tellement too much djfkdn
et puis je me souviens qu'il y avait surtout loic varraut avec moi qui était un peu perdu, et on avait fait une table ronde pour discuter de nos dialogues et de ce qui allait se passer dans cette nouvelle saison, et là aa commence à expliquer que ce sera hyper dark et qu'on parlera d'une prophétie, comme quoi arthur mourra et que tout le monde se retournera contre lui, et que gueniÚvre se laissera lentement mourir de chagrin et de douleur vraiment un PLAISIR
aprĂšs je sais pas pourquoi mais y avait des enfants, dont une gamine qui Ă©tait devenue ma super copine, si bien que j'avais l'impression que mon amitiĂ© avec cette petite fille me permettait d'ĂȘtre hyper bien vue par tout le monde et d'avoir droit Ă  plein de trucs cools (par exemple ma prĂ©sence sur le tournage mdr littĂ©ralement qu'est-ce que je fous lĂ  sinon)
et not to be biased mais aa Ă©tait trop beau. vraiment le gars Ă©tait trop frais, il avait les cheveux un peu mi-longs, poivre et sel, bouclĂ©s, une barbiche impeccable, une armure brillante et tout. chef's kiss. et puis aprĂšs y a eu une scĂšne de guerre civile un peu ??? genre tous les chevaliers (dont moi) en haut d'une tourelle, et le peuple en bas qui veut renverser le roi, alors ça jetait des bombes??? des bombes toutes rondes qui pĂ©taient comme des gros pĂ©tards de forain, et c'Ă©tait le bordel absolu, arthur avait trop peur pour lui etc et Ă  un moment, on a vu yvain, en train d'allumer lui mĂȘme des bombes, et lĂ  PLOT TWIST on comprend qu'il est du cĂŽtĂ© des mĂ©chants depuis le dĂ©but parce qu'il s'est fait embrigadĂ© par les saxons etc, alors arthur le chope et dans un coup de folie lui tranche la gorge et le fait tomber par dessus le bord. Ă©videmment gauvain et lĂ©odagan voient ça et sautent sur arthur...et je me suis rĂ©veillĂ©e 🙃
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alexar60 · 1 year ago
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Souvenirs d'autres vies
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Depuis ma plus jeune enfance, la rĂ©incarnation m’a toujours fascinĂ©. J’avais 10 ans quand je m’y suis intĂ©ressĂ© aprĂšs avoir vu le film « Audrey Rose » avec Anthony Hopkins. C’était l’histoire d’une fille qui faisait le mĂȘme cauchemar, celui de mourir brulĂ©e vive dans une voiture. Un jour, un homme prend contact avec ses parents et annonce que leur fille Ă©tait la rĂ©incarnation de la sienne morte dans un accident de voiture. Comme il passait dans les dossiers de l’écran, j’avais regardĂ© le dĂ©bat qui suivit et fut fascinĂ© d’entendre des gens parler de leur vie antĂ©rieure. Je me souviens entre autre de l’acteur Jean Le Poulain (pour ceux qui regardaient ‘au thĂ©Ăątre ce soir’).
J’avais une vingtaine d’annĂ©es lorsqu’un ami proposa qu’on fasse une sĂ©ance de rĂ©gression. Nous partĂźmes rencontrer une de ses connaissances ayant quelques talents. Ce fut intĂ©ressant car cela marcha pour mes potes. L’un s’est vu en grognard pendant une bataille, l’autre en paysan vivant prĂšs d’un volcan en activitĂ©. Quant Ă  moi, le mĂ©dium (je ne sais pas si on les appelle comme ça) m’a prĂ©venu que ce serait impossible. Parce qu’il sentait un blocage en mon esprit. D’aprĂšs lui, j’aurais vĂ©cu quelque-chose de terrible. Il avait ajoutĂ© que je faisais partie de « ceux qui meurent dans la misĂšre et sont reconnu tardivement pour leur Ɠuvre »
Enfin, il me donna conseil pour essayer une pratique seule et rĂ©guliĂšre. Alors, chaque soir, je me couchais dans les meilleures conditions pour faire des rĂ©gressions. Je m’allongeai sur le dos dans le noir complet. Je devais me dĂ©tendre et me concentrer sur une lumiĂšre dans mon esprit, puis j’avançais vers cette lumiĂšre et je devais ouvrir une porte difficilement visible. En fait je ne me souviens pas l’avoir ouverte une fois.
Je ne sais pas si cela a rĂ©ellement marchĂ©. Par contre, je me rĂ©veillais avec de sacrĂ©s rĂȘves semblables Ă  des Ă©pisodes de vies antĂ©rieures.
J’ai souvenir d’ĂȘtre Ă  table dans une taverne. Je bois un verre avec un homme. Il sourit, il porte des cheveux longs et une petite moustache. Je ne sais pas Ă  quelle pĂ©riode exactement, mais je sais que c’est un mousquetaire.
J’ai Ă©tĂ© quelqu’un sans importance, un bourgeois ou un paysan et j’ai assistĂ© Ă  un combat entre chevaliers en armure. Etait-ce un duel ou un tournoi ? Je ne sais pas. Ils se battaient Ă  pieds et Ă  l’épĂ©e.
La derniĂšre expĂ©rience qui est apparue date d’il y a une dizaine d’annĂ©es. J’étais un europĂ©en en plein XVIIIe siĂšcle Ă  la recherche d’une jeune femme dans un village japonais. Chose Ă©tonnante, car il me semble que le Japon Ă©tait interdit aux europĂ©ens durant ce siĂšcle.
Mais celui qui m’a le plus marquĂ© fut le souvenir d’une bataille. J’étais sur un chariot Ă  me dĂ©fendre lorsque je reçus un coup violent derriĂšre la tĂȘte me faisant tomber au sol. DĂšs lors, je m’envolais et vis mon corps Ă©tendu au milieu d’autres. Je me suis senti voler au-dessus d’une forĂȘt et j’ai vu des centaines de personnes courir et fuir la bataille. C’étaient principalement des femmes et des enfants. J’ai vu une jeune femme portant un bĂ©bĂ© dans ses bras. En la voyant, je me suis dit qu’elle avait de l’importance pour moi.
Vingt ans plus tard, je rencontrais et sympathisais avec une femme pour qui j’eus un coup de foudre. Durant une discussion, alors que je n’avais jamais parlĂ© de mes pseudos rĂ©gressions, nous parlĂąmes de la rĂ©incarnation. Elle expliqua qu’une de ses amies avait des dons et lui avait racontĂ©e qu’elle Ă©tait une amazone dans sa premiĂšre vie. Dans sa seconde vie, elle Ă©tait mariĂ©e avec son Ăąme-sƓur qui eut une mort violente. Son amie dit l’avoir vu fuir Ă  travers une forĂȘt en tenant sa fille dans ses bras (qui serait dans sa vie actuelle, une de ses sƓurs). Son amie ajouta qu’elle louperait son Ăąme-sƓur Ă  chaque fois qu’elle le rencontrera et qu’il finira trĂšs pauvre dans cette vie.
Son histoire me fit froid dans le dos. D’abord parce qu’entre elle et moi, l’idylle est impossible. D’ailleurs, nous ne vivons plus dans la mĂȘme rĂ©gion. Mais aussi parce que la fin de son Ăąme-sƓur rappelle ce que m’avait dit le mĂ©dium. Enfin, tout ceci n’est peut-ĂȘtre qu’une coĂŻncidence, tout comme le nombre de fois que nos chemins se sont croisĂ©s. Mais lĂ , c’est un autre sujet.
AprĂšs rĂ©flexion, j’aurais dĂ» vous raconter que j’étais un homme prĂ©historique. Un jour, un extra-terrestre nous a appris Ă  faire du feu. Pour le remercier, nous l’avons mangĂ©. C’est pour cela que les extra-terrestres ne veulent plus se montrer. Ils ont peur qu’on recommence.  
Alex@r60 – aoĂ»t 2023
Photo de Philip McKay
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mucillo · 2 months ago
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Nico - Le petit chevalier
youtube
...Je suis le petit chevalier
Avec le ciel dessus mes yeux
Je ne peux pas me effroyer
Je suis le petit chevalier
Avec la terre dessous mes pieds
J'irai te visiter
J'irai te visiter.....
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de-gueules-au-lion-d-or · 8 months ago
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« Quand j’étais petit je n’étais pas grand. Avec les copains, nous jouions dehors toutes les fois que c’était possible. DĂšs avril, les culottes courtes Ă©taient de rigueur et les genoux s’ornaient de belles plaques rouges artistement badigeonnĂ©es sur des Ă©corchures d’anthologie par des mamans attentionnĂ©es. Normal, nous courions comme des dĂ©ratĂ©s. Nous jouions aux cow-boys et aux Indiens, Ă  Thibaud ou les croisades ou Ă  la petite guerre sur tous les thĂšmes. Mais ça courait dans tous les cas.
Nous grimpions dans les arbres. Nous nous battions Ă  l’occasion, d’homme Ă  homme, entourĂ©s d’un cercle de tĂ©moins. Les billes en terre coĂ»taient un centime piĂšce. Les malabars se partageaient en quatre et les autos Ă©taient Ă  pĂ©dales. Ma famille n’avait pas de tĂ©lĂ©vision et les kangourous n’avaient pas d’arĂȘtes, mais j’ai quand mĂȘme vu Zorro et Kit Carson et surtout Saturnin le canard et La
Maison de Toutou (nos vieilles voisines Ă©taient tellement gentilles et les tartines pain- beurre-confiture-de-fraise tellement bonnes, j’ai souvent une pensĂ©e pour elles).
Les filles restaient d’étranges crĂ©atures qui jouaient Ă  la dĂźnette. L’école Ă©tait publique mais pas mixte. Nous y allions Ă  pied, seuls ou en groupes bruyants. Nos instituteurs Ă©taient des demi-dieux omniscients qui n’hĂ©sitaient pas Ă  sortir la rĂšgle ou Ă  ouvrir la boĂźte Ă  torgnoles pour nous remettre les idĂ©es en place. Nous apprenions l’histoire avec les planches pĂ©dagogiques Vidal-Lablache. Les Gaulois n’avaient pas grand chose Ă  part un trou pour laisser passer la fumĂ©e et les seigneurs du moyen Ăąge piĂ©tinaient les rĂ©coltes (ma premiĂšre incursion dans le scepticisme historique et j’en suis trĂšs fier).
Les fables venaient de chez La Fontaine et les dictĂ©es de chez Alphonse Daudet. Une faute, un point. Il y avait encore des baignoires qui partaient Ă  l’heure et des trains qui fuyaient devant des cyclistes dĂ©gonflĂ©s, et il Ă©tait interdit de compter sur ses doigts. Tout ça rĂ©digĂ© au porte-plume Ă  l’encre violette.
Il y avait aussi des ardoises et d’horribles crayons grinçants Ă  vous dĂ©chausser les molaires. Avec dix bons-points on avait une image. L’instruction civique s’appelait cours de morale, il fallait cĂ©der sa place aux vieilles dames et aider les aveugles Ă  traverser. Il y avait des notes et un classement (je ne dirai pas quelle Ă©tait ma place habituelle par simple pudeur).
Nous lisions des livres de la bibliothĂšque de la classe, des histoires d’aventures en Afrique ou dans la pampa, de chevaliers hĂ©roĂŻques ou de corsaires fougueux. Collection verte pour les garçons et rose pour les filles, il y avait aussi des Rouge et Or, mais sans la jaquette, j’y ai dĂ©couvert Garneray, Vercel et Jack London, merci l’Instruction Publique. Chez moi, les bandes dessinĂ©es Ă©taient interdites sauf pendant les vacances, avec une dĂ©rogation pour Tintin, AstĂ©rix et L’homme qui tire plus vite que son ombre (le reste : «c’est plein de fautes d’orthographe !»).
À la kermesse de fin d’annĂ©e Ă  l’école il y avait deux buvettes (ça biberonnait ferme au gros plant je ne dis que ça) et un stand de tir Ă  la bosquette, et la semaine suivante une hĂ©catombe de poissons rouges intoxiquĂ©s par l’ozone municipal. Nous avons tous survĂ©cu.
Nous habitions une ZUP. En 1968 notre immeuble ressemblait Ă  un premier mai sur la Place Rouge, mais tout le monde partait faire bronzette sur les plages franquistes. Mon pĂšre prĂ©fĂ©rait le camping sauvage du cĂŽtĂ© de Narbonne-Plage. L’esprit de contradiction, ça s’apprend jeune et c’est de famille, c’est comme ça, merci papa et maman. Dans le fond, je m’en suis sorti Ă  temps. Ça m’a Ă©pargnĂ© le casque obligatoire pour faire du patin Ă  roulettes, les pompiers au moindre bobo dans la cour de rĂ©crĂ©, les maths modernes, la notation sur cinq lettres et la mĂ©thode globale, les cours de repentance et de recyclage, le rĂ©fĂ©rant bondissant et les gĂ©niteurs d’apprenants, et la visite scolaire de l’expo sur les cultures du monde Ă  la mĂ©diathĂšque municipale.
C’était mieux avant ? Je ne suis pas convaincu, mais lĂ , j’évoque, c’est tout
 non, non, juste j’évoque 
. »
(Marc Vidal)
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frisquette27 · 1 year ago
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Ben j'y crois pas j'ai fini une histoire qui aurait cru. Je partage le dernier chapitre d'UN PHILTRE SANS PHILTRE et du coup cela me rend un peu triste
UN PHILTRE SANS PHILTRE
Chapitre 5
La sĂ©curitĂ© du chĂąteau Ă©tait un vĂ©ritable dĂ©sastre, la Reine avait pu se rendre aux Ă©curies, emprunter un cheval et sortir du chĂąteau sans croiser le moindre garde. D’habitude elle rencontrait des difficultĂ©s d’orientation pourtant cette fois elle arriva rapidement Ă  se repĂ©rer et se rendit Ă  la taverne sans le moindre encombre. Dans la prĂ©cipitation elle n’avait pas pensĂ© Ă  prendre avec elle une cape pour dissimuler son identitĂ©, tant pis si on la reconnaissait, elle rentra la tĂȘte haute au culot. Toutes les tĂȘtes se retournĂšrent Ă  son entrĂ©e, certains hommes se permirent mĂȘme de la siffler cependant personne ne semblait la reconnaitre.
« Ben c’est pas commun ça, qu’est-ce que je lui sers Ă  la petite demoiselle ? »
« La petite demoiselle ? » répondit la Reine légÚrement choquée par la désinvolture du tavernier
« Pardon, la jolie petite demoiselle ! »
« Jolie ? Bah vous m’avez bien regardé ? »
« Alors ça oui je vous regarde et vous ĂȘtes sacrement jolie, ma mignonne »
«Vous allez pas bien, vous voyez pas que c’est la Reine » dit le seigneur Perceval depuis la table derriĂšre GueniĂšvre « Qu’est ce vous faites lĂ  ma Reine ? C’est pas vraiment un lieu pour vous »
« La Reine ? Mais non c’est pas possible tout le monde sait qu’elle est moche comme un poux la Reine et la p’tite lĂ , elle est Ă  croquer »
Le tavernier fixa GueniĂšvre, il vit son petit sourire et il comprit
« Oh mon dieu vous ĂȘtes vraiment la Reine, je suis dĂ©solĂ© votre altesse »
« Non mais laissez tomber c’est pas grave » dit-elle tout en s’installant Ă  la table des deux chevaliers « Je veux bien un lait de chĂšvre s’il vous plait »
« Oui, oui tout de suite ma Reine, je suis navrĂ©, je   »
Le tavernier apporta rapidement la boisson à la table tout en continuant à s’excuser platement.
« Seigneur Perceval, j’aimerais m’entretenir avec vous. Pourrait-on s’isoler afin que je puisse vous exposer ma problĂ©matique »
A la vue du regard hébété du chevalier, la Reine reformula.
« Je voudrais vous parler seul Ă  seul, allons sur une table Ă  part. Si cela ne vous gĂȘne pas seigneur Karadoc ? »
« Non, moi tant que je mange tranquille mais vous allez lui faire le coup de la cuisine ? Parce que moi je suis dispo pour un autre baiser si vous voulez »
« Non c’est bon ! NON MERCI »
Arthur cherchait désespérément sa femme dans tout le chùteau, il était arrivé à se débarrasser de sa tante et de sa mÚre, les laissant à la charge de ses beaux-parents. Il retourna au laboratoire ou il trouvùt les deux enchanteurs encore en pleine dispute.
« Je vous dis qu’il fallait mettre plus de camomille dedans ! »
« Mais j’en ai mis ! et ça c’est quoi ? »
« Ce n’est pas de la camomille, bon sang vous ĂȘtes sensĂ© ĂȘtre un druide non et vous ne savez pas reconnaitre une plante »
Les deux enchanteurs n’avaient pas entendu le Roi rentrait dans le laboratoire. Arthur Ă©tait agacĂ©, il n’avait pas trouvĂ© GueniĂšvre et avait espĂ©rĂ© qu’elle Ă©tait retournĂ©e auprĂšs des deux imbĂ©ciles.
« Avez-vous vu ma femme ? »
Les deux hommes sursautĂšrent, surpris de voir le Roi Ă  cĂŽtĂ© d’eux et surtout par le ton rude qu’il avait employĂ©.
« Alors ! »
« On l’a vu plusieurs fois aujourd’hui »
« Mais non espĂšce de grande courgette, il veut savoir si on sait oĂč elle est maintenant. DĂ©solĂ© sire, elle nous a dit qu’elle partait se reposer aprĂšs avoir pris la tisane »
« Ce n’est pas ce qu’elle a fait puisqu’elle est venue nous rejoindre dans la salle Ă  manger pour le repas mais depuis je ne la trouve plus »
 « HoulĂ  comment s’est passĂ© votre dĂ©jeuner » demanda Elias refrĂ©nant un fou rire.
« Disons que cela restera dans les mĂ©moires de certaines » rĂ©pondit le Roi avec un sourire qu’il ne pĂ»t cacher.
« Si elle revient, prévenez-moi »
En se dirigeant vers leur chambre, le Roi croisa des dames de la cour, elles étaient toutes en chemises de nuit, dans tout le chùteau les bourgeoises étaient en tenue de nuit. Ils sont tous devenus fou dans ce chùteau pensa le Roi. Arrivé dans sa chambre, Arthur tomba sur une servante figer au milieu de la piÚce avec un plateau dans les mains.
« Qu’ĂȘtes-vous fichez ici vous ! »
« J’attends Monsieur ! »
« Quoi ! Mais qu’est-ce que vous racontez ! Vous attendez quel Monsieur ! »
« Le Roi ! »
« Vous m’attendiez ? »
Le roi trĂ©pignait sur place, il n’avait pas le temps avec les imbĂ©ciles aujourd’hui, pourtant le sort s’acharnait sur lui.
« Ah oui ! C’est vous Monsieur. Bonjour ! Petit dĂ©jeuner ! »
Elle posa le plateau sur le lit puis se dirigea vers la porte.
« Machine attendez ! Vous n’auriez pas vu ma femme ? »
« Laquelle ? »
« Comment ça laquelle ? Ma femme bon sang ! »
« Vous avez plein des femmes, non ? »
« Ma femme ! La reine GueniÚvre ! »
« Ah Madame du coup ! »
« Oui si vous voulez. Alors vous l’avez vu ma femme ? »
« Oui »
« Alors, oĂč est-elle ? »
La servante tourna sur elle-mĂȘme tout en scrutant la piĂšce.
« Elle n’est pas ici ! »
« Non mais ça je le vois ! Vous avez dit que vous aviez vu ma femme et je vous demande oĂč est ce qu’elle se trouve maintenant »
« Ah mais ça je sais pas. Je l’ai vu ce matin »
« Ok laissez tomber, dégagez »
« Angharad doit savoir »
« Oui vous avez surement raison. Et oĂč se trouve Angharad ? »
Nessa se tourna Ă  nouveau sur elle-mĂȘme, allant regarder jusque sous le lit
« Elle n’est pas ici, non plus ! »
Furieux le Roi repartit en grommelant qu’il Ă©tait entourĂ© d’une bande de tarĂ© plus stupide les uns que les autres.
Par chance il ne mit pas longtemps a retrouvé la suivante de la Reine.
« Vous tombez bien vous ! OĂč est ma femme ! »
La suivante encore Ă©mue fĂ»t surprise par l’arrivĂ© du Roi, elle ne lui rĂ©pondit pas immĂ©diatement ce qui agaça encore plus le Roi.
« Ne me dites pas une connerie du genre que vous n’ĂȘtes pas tombĂ©. OĂč est ma femme ? »
« Veuillez m’excuser Sire, j’avais parfaitement compris votre question, la Reine est partie rejoindre mon fiancé »
« Votre fiancé ! Qu’est ce vous me baragouinez encore ! Vous ĂȘtes fiancĂ©, maintenant ! C’est qui votre fiancĂ© et pourquoi MA femme irait voir votre fiancé »
Arthur eut un coup de chaud, la jalousie lui tordit le ventre, pourquoi SA femme irait voir un autre homme.
« C’est le seigneur Perceval »
Arthur se dĂ©tendit lĂ©gĂšrement, ce n’était que le seigneur Perceval, il savait qu’il ne risquait rien, son chevalier lui Ă©tait fidĂšle mais en y repensant le seigneur Lancelot avait Ă©tĂ© le plus fidĂšle fĂ»t un temps.
« Elle m’a dit qu’elle devait absolument lui parler aprĂšs que je lui ai annoncĂ© que nous nous Ă©tions fiancĂ©s »
« Et oĂč se trouve votre fiancé ? »
« Il est parti en mission avec le seigneur Karadoc »
« D’accord Ă  la Taverne du coup. QUOI !!ATTENDEZ ELLE EST QUAND MEME PAS PARTIE A LA TAVERNE TOUTE SEULE !! Oh mais c’est pas possible elle va me rendre chĂšvre celle-lĂ . Elle va m’entendre !!! »
Et sans plus d’explication, Arthur planta la suivante dans le couloir partant comme une furie.
*************************************************************************
« Vous avez raison ma Reine, je ne peux pas laisser le Roi comme ça, je suis un chevalier »
Le seigneur Perceval laissa la Reine seule Ă  sa table, il devait discuter avec son acolyte. La Reine observait de loin les deux chevaliers discutaient, discussion qui semblait houleuse. La premiĂšre Ă©tape de son plan se mettait en marche en espĂ©rant que la suite tournerait Ă  son avantage. Elle n’avait pas l’habitude de faire des plans, elle n’aimait surtout pas manipuler les gens, d’habitude elle laissait les choses arrivait mais lĂ  c’était trop important pour qu’elle ne puisse pas intervenir.
La porte s’ouvrit dans un grand fracas, toute l’assemblĂ©e sursauta. GueniĂšvre fĂ»t choquĂ©e en voyant son mari dĂ©bouler dans la taverne, les joues rouges et surtout avec son air renfrognĂ© qui ne prĂ©sageait rien de bon. Elle comprit tout de suite qu’elle avait des ennuis, elle se glissa discrĂštement sous la table espĂ©rant qu’il ne la verrait pas.  Arthur avait repĂ©rĂ© immĂ©diatement sa femme, en quelques enjambĂ©s il la rejoignit.
« Vous vous foutez de ma gueule ! Sortez de moi de là ! Ne me prenez pas pour un idiot !»
 Elle sortit toute penaude, et se plaça devant son mari avec un petit sourire mutin
« Qu’est ce vous faite ici ? »
« Non mais carrĂ©ment ! C’est plutĂŽt Ă  moi de vous demander ce que vous fichez ici ! Dans une taverne pleine de soulard ! Mais vous avez tournĂ© totalement de la carte ! Vous allez pas bien ma pauvre fille ! »
« Ne criez pas ! Je suis juste venu voir le seigneur Perceval »
« Et vous ĂȘtes dit tiens si j’allais Ă  la taverne ! Et comment vous avez pu sortir du chĂąteau sans que personne ne vous voit ? »
La Reine se rapprocha de son mari, s’arrĂȘtant Ă  quelque centimĂštre de lui. Ils Ă©taient tellement proche que le roi sentait le souffle de sa femme sur son visage, la colĂšre redescendit immĂ©diatement laissant le trouble s’instaurer entre eux. Elle se rapprocha de son oreille et lui murmura :
« Je veux pas dire mais votre chĂąteau c’est un moulin. Vous ĂȘtes ici parce que vous ĂȘtes inquiet pour moi. C’est trop mignon »
Elle lui sourit tendrement, Arthur rougit.
« NON, non pas du tout   »
GueniÚvre parut déçue.
« Bon d’accord ! OUI j’étais inquiet »
Elle lui sourit posant sa main sur son bras, il lui rendit son sourire. Le cƓur de GueniĂšvre rata un battement, que le sourire de son mari Ă©tait beau, qu’elle Ă©tait heureuse de voir ce sourire. Il ne souriait pas beaucoup et c’était vraiment du gĂąchis.
« Pourquoi vous vouliez absolument parler avec l’autre idiot, cela ne pouvait pas attendre qu’il rentre au chĂąteau ? » 
« DĂ©solĂ© je me suis laissĂ© emporter, je n’ai pas pu attendre, mais le seigneur Perceval a quelle que chose Ă  vous dire. N’est-ce pas Seigneur Perceval ? »
« Hein ! Ah ouais je reste chevalier, Sire, avec tout le truc de la destinée, je peux pas vous laisser tomber »
« Oui mais moi je prĂ©fĂ©rais que l’on fasse notre clan autonome ! »
«Mais c’est pas vrai vous ne comprenez rien c’est important de servir le Roi Arthur »
« Je suis pas trop chaud pour rester chevalier »
« Faite comme vous voulez mais moi je continu la quĂȘte du Graal ! »
« Justement c’est chiant ! Je crois que je vais quand mĂȘme laisser tomber. Oh ça va ! Ne faites pas cette tĂȘte ! »
« Quand on est chevalier, on est chevalier ! »
Le seigneur Karadoc boudait, les deux hommes se toisaient du regard.
« Vous pouvez faire ce qu’il vous plait seigneur Karadoc » dit la Reine « Vous n’ĂȘtes pas chevalier »
« Ben si quand mĂȘme ! »
Le Roi ne comprenait pas la conversation Ă  laquelle il assistait mais il Ă©tait touchĂ© que le seigneur Perceval reste Ă  la table ronde. Il ne l’avouerait Ă  personne mais il avait beaucoup de tendresse pour son chevalier mĂȘme si parfois il Ă©tait la raison principale de ses plus grosses migraines.
« Non vous n’ĂȘtes pas chevalier, Karadoc » dit la Reine en insistant sur son nom et ne le nommant pas volontairement Seigneur. « Vous n’ĂȘtes pas adoubĂ©, vous n’ĂȘtes pas dans le registre »
« Hein comment ça adoubé ? »
« Oui c’est le nom de la chevalierisation ! » rĂ©pondit son compĂšre
« Comment ça il n’est pas adoubé ? Vous ĂȘtes sĂ»re GueniĂšvre ? Vous avez pu louper son nom. »
« Je suis parfaitement sûre. Karadoc, Avez-vous eu une cérémonie avec mon mari ou un autre Roi du royaume de Bretagne ? »
« Le truc avec l’épĂ©e ? Ah ben non. Du coup je ne suis pas chevalier c’est ça ? »
« Donc vous pouvez rester à la taverne si vous voulez » insista GueniÚvre.
L’homme parut rĂ©flĂ©chir intensĂ©ment, laissant un suspense si intense que toute l’assemblĂ©e se figea. En effet, toute la taverne avait suivi l’échange avec grand intĂ©rĂȘt.
« Ok. Moi ça me va. En plus on pourra toujours se revoir ici »
« Attendez ! Si vous n’ĂȘtes pas chevalier, pourquoi on a fait l’échange d’épouse »
« Parce que vous vouliez épouser Dame Mevanwi » dit la Reine
« Mais NON ! Je ne voulais juste pas le tuer l’autre tĂąche » rĂ©pondit le Roi en s’agitant et en pointant du doigt le non chevalier.
« Mais vous l’aimez ! »
« NON, enfin j’ai cru mais non je ne l’aimais pas vraiment »
« Ah donc elle peut donc quitter le chùteau sans que cela vous peine »
« Mais bien sĂ»r ! Je m’en contrefiche, elle peut aller oĂč elle veut ! »
Sa femme se rapprocha à nouveau d’Arthur, elle passa une main dans ses cheveux le faisant soupirer.
« Plus problÚme alors ? »
« Non plus problÚme »
GueniÚvre passa son bras sous celui de son mari, qui rougit immédiatement.
« On rentre ? »
« Oui on rentre »
De retour au chĂąteau, Arthur prit la main de sa femme pour rentrer dans l’édifice.
« Que faite vous ? » demanda-t-elle surprise
« Je vous prend la main. Pourquoi je n’ai pas le droit ? »
« Si, si mais c’est que   »
« C’est que quoi ? ça vous gĂȘne ? »
Il allait retirer sa main quand sa femme la lui rattrapa plus fermement.
« Non, non surtout pas »
Elle lui souriait, et quel sourire, il pourrait se damner pour son sourire. Ils se regardaient tendrement, perdu dans le regard de l’autre, ils n’entendirent pas la femme de Karadoc arrivait prùs d’eux.
« Sire vous ĂȘtes là » dit-elle presque affolĂ©e, elle fit semblant de fondre en larme
« Qu’est-ce qu’il vous arrive ? » dit Arthur en lĂąchant la main de sa femme
Elle lui tendit le mot que GueniĂšvre lui avait Ă©crit, le Roi ne put rĂ©primer un sourire en lisant le contenu de cette lettre, elle Ă©tait dĂ©finitivement trĂšs drĂŽle sa femme. Il reprit la main de sa femme qui avait dĂ©jĂ  reculait prĂȘte Ă  partir. Il se tourna vers cette derniĂšre.
« Qu’est ce qu’elle doit se mettre
 hum enfin, qu’est-ce que vous lui avait rendu pour reprendre vos termes »
« Le jasmin jaune du jardin » répondit toute penaude sa femme
« Il a Ă©tĂ© dĂ©versĂ© dans mes appartements, il y a des fleurs partout c’est un vĂ©ritable cauchemar »
Le Roi comprit tout de suite pourquoi sa femme avait fait enlever tout le jasmin, il Ă©tait d’ailleurs un peu honteux de repenser Ă  la pĂ©riode oĂč il avait fait planter ces fleurs. Il resserra la main de sa femme et rĂ©pondit de façon dĂ©sinvolte Ă  la femme de l’ex-chevalier.
« Demander de l’aide auprĂšs des serviteurs pour tout ranger. De toute façon, il faut que vous fassiez vos bagages pour rejoindre votre mari Ă  la taverne »
« Comment 
. »
« Votre mari n’est plus chevalier, il ne l’a jamais Ă©tĂ© d’ailleurs, sur ce, bonne journĂ©e et avec ma femme on vous dit aurevoir »
Sur ces mots Arthur entraina sa femme avec lui dans les couloirs, sans un regard envers son ex-amante. Laissé seule, Dame Mevanwi fulminait, elle aurait sa vengeance, elle ne laisserait jamais un tel affront sans conséquence.
Arthur avançait rapidement, toujours la main de sa femme dans la sienne, la trainant un peu. Il voulait s’éloigner au plus vite car il essayait tant bien que mal de retenir le fou rire qui Ă©tait pratiquement impossible Ă  rĂ©frĂ©ner.
« Vous marchez trop vite, j’ai dĂ» mal Ă  suivre »
Il l’entraina dans une alcĂŽve, se retourna vivement et spontanĂ©ment la prit dans ses bras. ChoquĂ© par leur proximitĂ©, GueniĂšvre vira au rouge. Son mari lui caressa doucement la joue.
« Vous ĂȘtes dĂ©cidĂ©ment bien impertinente aujourd’hui, vous lui avait carrĂ©ment dit de se mettre ses fleurs oĂč vous pensiez » dit-il en lui souriant franchement « D’ailleurs je serais trĂšs curieux de savoir Ă  quel lieu vous pensiez »
« Ah mais vous savez parfaitement oĂč ! 
dans un vase voyons » rĂ©pondit elle avec sourire coquin.
« Ah mais oui ! Suis-je bĂȘte. C’est comme mon Ă©ventuel complexe  »
Elle leva les yeux vers lui, un regard plein de dĂ©sir, Ă©tait-ce l’effet de la potion qui la troublait, non bien sĂ»r que non c’était son mari. Elle n’avait pas attendu de prendre une potion pour rĂ©aliser que son mari Ă©tait beau, dĂ©sirable, au-delĂ  de l’époux qu’elle aimait secrĂštement, elle le dĂ©sirait mais avait bien conscience depuis longtemps qu’elle n’avait aucune chance avec lui. Pourtant son amour perdurait et se renforçait avec le temps.
« Finalement vous en avez un de complexe ou pas » lui murmura-t-elle de peur de gĂącher la magie qui s’était installĂ© entre eux.
Il la rapprocha de son corps jusqu’à ĂȘtre collĂ© l’un Ă  l’autre, se pencha pour humer le parfum de ses cheveux et tout doucement lui murmura Ă  l’oreille.
« Vous voulez vraiment connaitre la réponse à votre question ? »
Elle trembla lĂ©gĂšrement contre lui, posant sa tĂȘte sur son Ă©paule.
« Disons que si cela vous intĂ©resse je suis tout Ă  fait dispo Ă  vous montrer que je n’ai pas   »
« Ah mais vous ĂȘtes lĂ , qu’est-ce que vous fichez tous les deux, trois plombes que je vous cherche ! Va falloir penser Ă  rĂ©cupĂ©rer votre charmante famille parce que les deux sƓurs tape dure j’en ai plein le casque »
Surpris par l’arrivĂ©e de Dame SĂ©li, ils avaient reculĂ© vivement, les joues aussi rouges l’un que l’autre.
« Bon vous venez ou je vous fais envoyer une invitation par pigeon ! »
Arthur se ressaisit, se redressant prĂȘt Ă  suivre sa belle-mĂšre.
« Et vous c’est quoi ce cirque aujourd’hui, alors le coup de la bouffe sur l‘autre tartignolle je dis pas, mais alors que vous vous dĂ©guisiez et que vous m’envoyer bouler c’est moyen moyen. Et Ah oui c’est quoi cette histoire que sur ordre de la Reine les femmes du chĂąteau ne sont autorisĂ©es Ă  ne porter que des tenues de nuit !!! »
« Ah parce que c’est vous ça aussi ?» demanda son mari en souriant 
La Reine leur fit un sourire Ă  Ă©clairer une piĂšce dans le noir, leur passant devant la tĂȘte haute et tout en partant.
« Et alors, je lance une nouvelle mode, je fais donc participer tout le chĂąteau, d’ailleurs mĂšre vous n’avez pas respectĂ© le dress code et n’oubliez pas c’est un ORDRE de la REINE »
Cette fois Arthur ne put se retenir, il Ă©clata de rire. Depuis quelques temps il Ă©tait plus dĂ©primĂ© que d’habitude, aujourd’hui toute cette pression lui paraissait si futile. La potion avait eu un effet rĂ©vĂ©lateur sur sa femme mĂȘme si elle Ă©tait totalement dĂ©sinhibĂ©e, incontrĂŽlable, elle montrait sa vraie personnalitĂ©, ce qu’elle avait toujours voulu faire ou dire. Ce qu’il voyait lui plaisait beaucoup, sa femme en plus d’ĂȘtre sacrement jolie, Ă©tait drĂŽle, spontanĂ© et surtout elle restait gentille, adorable mĂȘme. Plus de doute, il dĂ©cida de tourner dĂ©finitivement la page de sa vie Ă  Rome et de ce fait il renonçait dĂ©finitivement au serment qu’il avait pu faire. Le poids lourd qu’il portait sur ses Ă©paules s’envola Ă  l’instant mĂȘme oĂč il avait formulĂ© dans sa tĂȘte sa prise de sa dĂ©cision.
« Et en plus cela vous fait rire, elle est incontrĂŽlable ! Alors je dis pas, qu’elle s’affirme un peu la gamine c’est pas plus mal mais vous auriez dĂ» voir la tĂȘte de votre mĂšre quand elle a dĂ©couvert les dames en chemises de nuit et surtout par ordre de la Reine. Je pense mĂȘme qu’elles ont eu peur qu’on les oblige aussi Ă  porter ce genre de tenue »
« Oh Belle maman vous venez de me donner la solution pour les renvoyer gentiment à Tintagel »
« Ah ! Vous devenez intĂ©ressant ! Je ne peux pas rater ça ! Monsieur Pendragon qui dĂ©fi ENFIN sa mĂšre, je ne sais pas qu’elle mouche vous a piquĂ© Ă  tous les deux mais c’est la journĂ©e des surprises »
« Allons-y rapidement ! AprÚs je dois retrouver ma femme avant la prochaine catastrophe »
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GueniÚvre avait rejoint Angharad, elle lui avait raconté toute sa journée, la prise de la potion et toutes les actions qui en avait découlé.  
« TrĂšs honnĂȘtement, Madame, sans vouloir vous vexer mais vous devriez prendre cette potion plus souvent si elle vous libĂšre Ă  ce point »
« Je vais quand mĂȘme Ă©viter, je pense que le cƓur d’Arthur n’y survivrait pas »
Les deux femmes partagĂšrent un fou rire en imaginant le Roi s’affairait Ă  rĂ©parer les bĂȘtises de sa femme.
« Cela a eu du bon cette histoire. Je suis fiancĂ©e, l’autre morue dĂ©gage du chĂąteau et Ă  priori d’aprĂšs ce que vous me racontez, vous vous ĂȘtes rapprochĂ© de votre Ă©poux »
« Je me suis amusĂ©e comme une petite folle, mais nous devons nous concentrer sur l’organisation de votre mariage et surtout votre remplacement »
« Mon remplacement, que cela me semble Ă©trange. Vous m’avez dit voir dĂ©jĂ  une idĂ©e sur la question »
« Oui je pense que Nessa fera parfaitement l’affaire »
« Nessa ! Vous voulez vraiment dire Nessa, celle qui attendez bĂȘtement dans votre chambre. Votre mari va s’arracher les cheveux »
« Oui je sais ! Disons que c’est un petit bonus »
**********************************************************************************
La journĂ©e s’achevait, enfin diraient certaines personnes. Mais pour Elias, quant Ă  lui, il aurait voulu qu’elle dure Ă©ternellement, cette journĂ©e avait Ă©tĂ© magique jamais il n’avait autant ri. La Reine avait chamboulĂ© tout le chĂąteau, pourtant ce qui l’avait plus marquĂ© c’était la rĂ©action du Roi. Il avait quand mĂȘme foutu dehors sa mĂšre, en fin de journĂ©e il avait l’air de s’amuser de la situation. Il fallait absolument qu’il demande Ă  Merlin sa « recette ».
« Dites ! Vous sauriez , comment vous l’avez faite votre potion »
« Laquelle ? »
« Ben voyons celle pour se changer en pigeon ! »
« Ah mais je ne sais pas la faire celle là »
« Mais non gros Dindon, la potion que la Reine à prise »
« Parce que ça intéresse Mooossieur Elias maintenant »
« Disons que cela pourrait ĂȘtre intĂ©ressant !!»
« Non mais, c’est que moi, j’ai rien noté »
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EPILOGUE
Dans la chambre royale.
« Je suis vraiment dĂ©solĂ© pour aujourd’hui, je crois que je me suis un peu laché »
« Un peu c’est un euphĂ©misme ! »
« Rho..ça vas !Il  y a pas mort d’homme quand mĂȘme »
« Non mais vous ĂȘtes passez Ă  ça de l’incident diplomatique »
MalgrĂ© son ton, le Roi ne pouvait rĂ©primer un sourire. Elle lui rendit tendrement. Il pris sa main dans la sienne, le geste la fit immĂ©diatement rougir. Il avait retrouvĂ© sa femme, si timide, mais il sentait bien que la journĂ©e avait changĂ© sa femme malgrĂ© tout. D’ailleurs cela avait clairement changĂ© leur relation, il avait pris une dĂ©cision qu’il Ă©tait prĂȘt Ă  assumer.
« Vous avez vraiment mis votre mÚre dehors ? »
« Ouais ..mais ça aussi cela risque d’avoir certaines rĂ©percussions »
« Oh vous savez depuis le temps qu’elles sont mĂ©chantes avec vous, je pense que cela ne peut que leur faire du bien. Et de toute façon finalement qu’est-ce qu’elles voulaient ? »
« Comme d’habitude me faire des reproches mais je vais accĂ©der Ă  une de leur demande et cela vous concerne aussi »
«Moi ! Et en quoi je peux leur ĂȘtre utile ? »
« Disons que nous pourrions continuer ce que vous avez commencé dans le laboratoire »
« Comment ça dans le laboratoire

.Ah oui dans le laboratoire, je vois mais vous savez je connais pas vraiment la suite »
« Cela tombe bien, moi je la connais »
Il se pencha vers elle doucement, posant sa main sur joue tendrement, encore un peu rougissante GueniĂšvre se laissa guider par son mari, elle ferma les yeux. Alors que leurs lĂšvres allaient se toucher, il lui murmura.
« Vous me faites confiance ? »
« Plus que jamais »
Et c’est avec un sourire qu’il fondit sur ses lùvres avec l’intention de briser son serment à tout jamais.
FIN
11 notes · View notes
isat-valid-sadness-names · 7 months ago
Note
Il Ă©tait une fois une charmante princesse. Mais elle Ă©tait ensorcelĂ©e d'une maniĂšre effrayante, qui ne pouvait ĂȘtre rompue que par le premier baiser de l'amour. Elle Ă©tait enfermĂ©e dans un chĂąteau gardĂ© par un terrible dragon cracheur de feu. De nombreux chevaliers courageux avaient tentĂ© de la libĂ©rer de cette terrible prison, mais aucun n'y Ă©tait parvenu. Elle attendait dans le donjon du dragon, dans la plus haute piĂšce de la plus haute tour, son vĂ©ritable amour et le premier baiser de son vĂ©ritable amour. Comme si cela allait arriver un jour. Quelle cinglĂ©e. Shrek Beware Reste dehors Je pense qu'il est ici. D'accord. On y va ! Attendez. Tu sais ce que cette chose peut te faire ? Oui. Il gĂ©mira dans tes os pour te donner son cerveau. En fait, c'est un gĂ©ant. Les ogres, eux, sont bien pires. Ils feront une soupe avec votre peau fraĂźchement pelĂ©e. Ils mĂąchent vos foies, pressent la gelĂ©e de vos yeux. En fait, c'est trĂšs bon sur des toasts. Reculez, reculez bĂȘte, reculez ! Je t'avais prĂ©venu ! C'est vrai. C'est le moment oĂč vous vous enfuyez. C'est le moment oĂč vous vous enfuyez. Et rester dehors. RecherchĂ©s. CrĂ©atures de contes de fĂ©es. Bien, celui-ci est plein. Enlevez-le. Donnez-moi ça. Vos beaux jours sont terminĂ©s. -25 piĂšces d'argent pour la sorciĂšre. Suivant. -Allez, viens. Asseyez-vous lĂ  ! Et taisez-vous ! Cette cage est si petite. Vous n'avez pas voulu me livrer. Je ne serai plus jamais tĂȘtue. Je peux changer. S'il vous plaĂźt, donnez-moi une autre chance. Oh, fermez-la ! Suivant. Qu'est-ce qu'on a ? Cette petite marionnette en bois. Je ne suis pas une marionnette, je suis un vrai garçon. Cinq shillings pour le jouet possĂ©dĂ©. Emmenez-le. Non ! S'il vous plaĂźt, ne les laissez pas faire ! Suivant. Qu'est-ce que vous avez ? Nous
is this the fucking shrek script
4 notes · View notes
kamomille9 · 2 years ago
Text
Fanfic PendraniĂšvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!  
Chapitre 5 : La Conviction
GueniĂšvre de CarmĂ©lide n’aurait jamais pensĂ© apprĂ©cier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il Ă©tait un peu simple d’esprit et pas trĂšs adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait Ă©tĂ© habituĂ©e aux hommes bougons et repliĂ©s sur eux-mĂȘmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses Ă©motions Ă©taient toujours sincĂšres et ses paroles dĂ©pourvues de toute mĂ©chancetĂ©.
Oui, Gueniùvre n’avait vraiment pas l’habitude

Ainsi, ils discutĂšrent de tout et de rien, ne s’arrĂȘtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant Ă  sa tante.
Ils se prĂ©sentĂšrent aux gardes Ă  l’entrĂ©e qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffĂ©e d’un chignon compliquĂ©, vĂȘtue d’une robe rouge bordeaux et or, se prĂ©cipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prĂ©venu de votre visite ? Cela vous aurait Ă©pargnĂ© cette attente !
Les gardes laissĂšrent entrer les deux voyageurs et GueniĂšvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma trĂšs chĂšre tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalitĂ©s sont Ă  prĂ©sent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge

Fraganan ouvrit grand les yeux mais prĂ©fĂ©ra se taire en jetant un coup d’Ɠil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez ĂȘtres Ă©puisĂ©s aprĂšs ce long voyage.
_ Je vous prĂ©sente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu Ă  m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma niùce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brÚve révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand mĂȘme ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine Ă  tous !
_ Quelle fidĂ©lité ! Je dois dire que c’est agrĂ©able d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
GueniĂšvre sourit doucement Ă  Perceval en secouant la tĂȘte.
_ Perceval a tendance Ă  dire ce qu’il pense sans rĂ©flĂ©chir. Je lui suis reconnaissant mais il sait trĂšs bien que ma dĂ©cision d’annuler ce mariage est complĂštement justifiĂ©e !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, GueniĂšvre ne pouvait s’empĂȘcher de penser que la boule formĂ©e dans sa gorge, mĂȘme aprĂšs trois jours de marche, n’était pas encore descendue

-o-
Le repas fut plaisant. GueniĂšvre Ă©tait ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il Ă©tait le seul homme de sa famille Ă  prĂ©fĂ©rer la parole aux actes. C’est un Ă©rudit qui aime les livres et le calme. Rien Ă  voir avec son pĂšre ou son grand-pĂšre ! Yvain restait un cas Ă  part
 Mais aprĂšs ce qu’elle avait vĂ©cu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. AprĂšs avoir mangĂ©, Fraganan accompagna GueniĂšvre Ă  sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma niùce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je prĂ©fĂšre que la Reine ne m’entende pas.
_ GueniĂšvre n’est plus Reine mais je vous Ă©coute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prĂ©venir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivĂ©s sans encombre mais je ne sais pas Ă©crire

_ Je vois
 N’avez-vous point peur qu’écrivant Ă  cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si
 mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi
 Je suis certain qu’il doit s’inquiĂ©ter pour sa femme

_ Seigneur Perceval, Gueniùvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’ĂȘtre Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sĂ»r de vous

_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Gueniùvre.
Owen regarda intensĂ©ment ce chevalier plein de convictions. Sa femme Ă©tait trĂšs proche de la Reine. Il savait donc que GueniĂšvre, mĂȘme si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal Ă  croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon

_ TrĂšs bien Seigneur Perceval. Nous allons Ă©crire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma niĂšce ne le sache

_ Ça me gùne un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas trùs joisse si elle l’apprend

_ Non, vous avez raison ce n’est pas nĂ©cessaire qu’elle le sache
 Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre Ă  vous donner en la matiĂšre !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. GueniĂšvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas

-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tĂȘte Ă  tĂȘte avec sa niĂšce, Fraganan ne s’était jamais formalisĂ©e avec les formules de politesse. GueniĂšvre en avait toujours Ă©tĂ© sincĂšrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respectĂ© mĂȘme en tant que Reine mais avec Fraganan c’était diffĂ©rent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgrĂ© son accession au trĂŽne, si on peut appeler ça comme ça

GueniĂšvre expliqua donc Ă  sa tante ce qu’il s’était exactement passĂ©. Elle n’omit aucun dĂ©tail et s’autorisa mĂȘme Ă  vider son sac pour toutes les annĂ©es de maltraitances Ă©motionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordĂ© tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple Ă©tait dĂ©jĂ  conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation Ă©tait bien suffisante Ă  son goĂ»t.
Une fois le rĂ©cit terminĂ©, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissĂ© parler et avait bien Ă©coutĂ© tous les dĂ©boires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque GueniĂšvre venait leur rendre visite. LĂ , bercĂ©e tendrement par sa tante, GueniĂšvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgrĂ© tout et sur son impuissance Ă  le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa niÚce fut calmée.
_ J’ai besoin de rĂ©flĂ©chir
 Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-ĂȘtre naĂŻve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il Ă©tait amoureux de moi

_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, Ă©vidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur

La sƓur de LĂ©odagan acquiesça doucement. Elle le savait mais Ă©tait-ce bien raisonnable de continuer Ă  aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal

_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue Ă  Arthur pourra partir en jour
 Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincĂšrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux ĂȘtre heureuse, aimer et ĂȘtre aimĂ©e complĂštement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé  Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance Ă  Lancelot ou pas

_ Je comprends
 Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici

_ Merci beaucoup

_ NĂ©anmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as Ă©galement ouvert la porte Ă  tous les bons partis du pays qui vont vouloir Ă©pouser la princesse de CarmĂ©lide ?
_ Je sais
 C’est pour ça que je suis partie sans dire oĂč j’allais.
_ La rumeur va finir par se rĂ©pandre GueniĂšvre. Nos serviteurs vont forcĂ©ment en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prĂ©tendants devront d’abord passer par mon pĂšre !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible

_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine

_ Tu serais prĂȘte Ă  envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non

GueniĂšvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposĂ©e Ă  redevenir la femme d’Arthur Pendragon
 Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant
 Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tĂȘte. Elle savait qu’elle avait pris la bonne dĂ©cision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutĂŽt qu’enchaĂźner Ă  son Roi.
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likielandco · 2 years ago
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Hello hello, tout le monde đŸ˜Šâ€ïžđŸ‘‹đŸœ
En anticipation du nouveau chapitre (OS 11 - 1er partie) des PĂ©tales de GueniĂšvre, je me suis finalement hypĂ© Ă  mettre quelques ressources en ligne, rien d’extraordinaire, juste les timeline de LPDG et les fameuses doctrines de GueniĂšvre (celles qui ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es).
Comme ça, en plus du partage et du fin, j’ai des liens pour imbriquer ça sur archives đŸ™ŒđŸœđŸ˜…
Les documents sont spoiler free et je compte les mettre à jour, au fur et mesure que l’histoire avance! #committed 😂
Je peux les mettre en fin de chapitre si besoin.
‱ Les chronologies:
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⏳Il y’a celle des 10 ans Ă  la tour, de la premiĂšre annĂ©e chez les saltimbanques jusqu’à la libĂ©ration de GueniĂšvre et Nessa.
⌛ Il y’a celle de LPDG, c’est Ă  dire tout ce qui se passe aprĂšs cette libĂ©ration.
‱ Les doctrines de Gueniùvre:
Normalement c’est un format PDF mais on peut pas poster ça ici 😭
Du coup voila les pages. La version gif Ă©tait pas folle. Pour la petite description: Les numĂ©ros en rouge sont les doctrines non dĂ©voilĂ©es et la photo Ă  cĂŽtĂ© de chaque doctrine indique Ă  qui GueniĂšvre pensait en la crĂ©ant. Attention c’est pas tout Ă  fait correct 😅 elle a pouvait penser Ă  plusieurs personnes. Disons que c’est en majoritĂ© Ă  qui elle a pensĂ©. Le design est un mood qui reflĂšte le contenu destructeur du document
. du noir, du bleu, du mauve: couleurs des ecchymoses
 des cendres, des pĂ©tales, une tĂąche de sang
 et la forĂȘt sombre, ça reprĂ©sente son annĂ©e en fuite qui a un quand mĂȘme un impact massif sur elle. Bref, c’est les doctrines. Ok c’est tout pour l’instant! â˜ș
À toutes mes reines et mes chevaliers J’espĂšre que vous allez aimer cette suite et passez un bon moment ❀
Bises,
Lily
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jananabananawithnopeel · 1 year ago
Note
Bonjour 🎅
Ton Santa attend la neige en prenant des notes.
En attendant, il se demande :
Quels sont tes ships exotiques préférés ?
Coucou 👋
J’ai l’impression que ça fait des annĂ©es que j’ai pas vues de noĂ«l blanc. En mĂȘme temps oĂč j'habite, y’a pas trop de neige sauf parfois en fĂ©vrier. En tout cas, je te souhaite de jolies matins plein de flocons !
Pour rĂ©pondre Ă  ta question, je vais considĂ©rer qu’exotique, c’est tout ce qui n’est pas canon ?
J’adore GueniĂšvre vraiment trĂšs beaucoup, c’est une cutie I mean just look at her đŸ„°
Dans ma tĂȘte, j’essaie toujours de lui donner un peu d’amour et de bonheur. Donc je pars du principe que tout le monde tombe plus ou moins amoureux d’elle 😌
J’ai un faible pour GueniĂšvre/Demetra (another cutie). Je partage d’ailleurs un headcanon/AU avec yumeka oĂč Demetra est en fait la maĂźtresse de GueniĂšvre et pas celle d’Arthur.
GueniĂšvre/Edern friendship et/ou romance. J’ai plusieurs headcanons oĂč GueniĂšvre et Edern se connaissent depuis qu’elles sont nĂ©es/petites puisqu'elles viennent toutes les deux de CarmĂ©lide et que LĂ©odagan connaĂźt assez son pĂšre pour la recommander Ă  Arthur. Aussi, le trope du chevalier avec sa princesse toussa 👉👈 [insert le clip de “Cup Runneth Over” by Kiki Rockwell here]
GueniĂšvre/Alzagar un autre ship que je dois Ă  Yumeka ❀
Gueniùvre/Attila (vous avez dit exotique ???) Celui là ca vient de l’episode 317
Arthur a ramenĂ© GrĂŒdĂŒ, dĂ©guisĂ© en femme. Attila : C'est la plus belle femme de Kaamelott ? Arthur : La plus belle. Attila : C'est GueniĂšvre ?
Et du coup la premiùre fois qu’Attila voit Gueniùvre pour de vrai c’est le coup de foudre (pour lui en tout cas).
LĂ©odagan/SĂ©li/Lancelot Bon, je dis pas ça que parce que j’ai co-Ă©crit la seule fic avec ce ship mais listen si on prend le mec le plus puceau de Kaamelott et qu’on le met avec le vieux couple qui n’a aucun scrupule, aucune gĂȘne et qui a probablement dĂ©jĂ  tout essayĂ© bin ça donne ce ship et c’est bien
Mevanwi/Lancelot listen LISTEN. EUX. Juste. Two vilain bitches. Ils se détestent, ils sont toxiques et ça me suffit.
Nessa/Kolaig Les deux disparaissent dans KV1 au mĂȘme moment et on entend plus jamais parler d’eux
Le headcanon ici, c’est que Nessa non plus elle Ă©tait pas complĂštement insensible au brun Ă  bouclette qui Ă©crit de la poĂ©sie en secret Ă  sa maĂźtresse et vient de temps en temps leur parler Ă  la fenĂȘtre. AprĂšs sa chute, Kolaig n’est pas mort, mais il a quand mĂȘme pris cher et n’est pas en Ă©tat d’aller au rocher avec Arthur pour retirer Excalibur. Heureusement, sa sƓur (celle dont le pĂątissier de Kaamelott est amoureux) habite pas loin. Le choc initial passĂ© d’avoir le roi et la reine de Bretagne (tous les deux prĂ©sumĂ©s morts), ainsi que deux illustres chevaliers (c’est comme ça qu'ils se sont prĂ©sentĂ©s) et son frĂšre Ă  moitiĂ© mort chez elle, elle accepte de garder son frĂšre jusqu’à son rĂ©tablissement. Le problĂšme ? C’est qu’elle doit aller chercher quelques herbes pour soigner son frĂšre, mais Kolaig ne peut pas rester seul. Nessa, restĂ©e silencieuse jusque-lĂ , saute sur l’occasion et se propose de rester et veiller sur lui. Arthur, GueniĂšvre, Perceval et Karadoc (enfin surtout GueniĂšvre) finissent par reprendre la route avec la conscience tranquille, Kolaig est entre de bonnes mains.
Uther!Yvain/Ygerne  Je suis tellement dĂ©solĂ© de ressortir des trucs du fin fond de Tumblr mais ce crackship ne m’a jamais quittĂ© depuis qu’il est discutĂ© dans ce post. Je n’ai rien a dire pour ma dĂ©fense I’d still read this ship.
Capito/Sallustius Je trouve qu'ils agissent comme un vieux couple marié. Ils me rappellent des gens que je connais.
TrĂšs curieuse de savoir ce qu'il leur est arrivĂ© aprĂšs qu’Arthur les ai virĂ© de Bretagne et de l’ambiance sur le bateau pendant le voyage du retour.
La Dame du Lac/La Dame du Feu Je sais qu’elles ont genre 2 rĂ©pliques, mais c’est pas ça qui va m'arrĂȘter. Si elles sont pas besties elles sont soulmate, l’un comme l’autre ca me va.
J’ai beaucoup d’autre ship bizarre mais je me suis retenu et j’en ai mis que 10 voilà 😊
Et bientît et passe une bonne fin de semaine petit Santa 💖
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solhrafn · 11 months ago
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Réveillé 2h du mat par gamin qui vient chopper la cartouche mario, ne pas percuter et se rendormir mais avec un doute.
Réveillé 4h du mat par gamin qui rode autour du frigo. "J'peux avoir un yogurt?" "oui mais UN" se rendormir avec un doute. Réveillé à 6h du mat par gamin qui quiche au pied du lit (et sur le lit aussi évidemment).
Le mec a butté 6 yogurts et tout un carton de lait et bien sûr était debout tout ce temps.
Il a fichu notre journée par terre.
J'arrive Ă  11h00 au taf (la honte), la tĂȘte dans le luc. Je me traine et doit me battre contre l'endormissement intempestif. Je marche 30 minutes dans l'air frais Ă  13h00 pour la pause midi.
Je pars plus tÎt parce que faut chopper la petite à la garderie, vu que monsieur est à la maison, personne pour récupérer la cadette.
J'arrive à l'école, tous les mouflets jouent dehors. Fille est contente et s'est bien amusée. Il y a eu un spectacle sur les chevaliers, elle s'empresse de me raconter avec le peu de mots qu'elle manie. J'ai compris qu'il y avait une princesse et que des chevaliers s'étaient battus. On rentre, tout le monde est de bonne humeur.
Je fais 30 minutes de marche forcée sur le tapis. L'eau chaude a été réparée. Je prends donc une douche brûlante.
Il est 21h21 et je suis le dernier éveillé dans ce petit cirque.
Viceky-miel-coca? Viceky-miel-coca.
On the rocks.
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paulysson1 · 7 months ago
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FĂȘte des mĂšres
Une chanson ne suffirait pas malgré son refrain,
De tous les amours que j'ai pour toi,
Maman,
Je t'aime et je te donnerais ma vie pour toi,
Ou pour autrui,
Je suis ce que tu m'as appris.
Je suis ton petit chevalier, ton preux,
Je te le rendrais par deux, comme la chimùre des dragons qu'ils n'ont qu'une pulsion dans leur cƓur ==> celui des leurs, Être en Or.
J'écrirais de nouveau chaques années,
Pour te dire merci de m'avoir donné la vie, les bons souvenirs et que s'enivre en étant plus grand les bons instants,
L'espace d'un enfant en plus qui te rendrait grand-mĂšre,
Te donner le plaisir de donner sans recevoir et de partager le destin de donner sans tous savoir.
Et gloire !
Et gloire à la sƓur que tu es, la mùre et la fille fidùle de ta maman à toi,
C'est beau,
Il faut y croire pour que l'oiseau ne s'Ă©gare en chemin du chemin de ceux qui n'en ont plus.
MÚre, merci pour tout, effacé la pluie dans mon pluissement du soleil.
P.amis
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corinneecrivaine · 2 years ago
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Willow - Starwars
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Hi everyone,
For fun and pleasure, I’ve compared the Willow characters with those of Star Wars.
Willow : Yoda (He teaches magic to Elora just like Yoda teaches magic to Luke)
Elora : Luke Skywalker (She learns that she is the chosen one just like Luke learns that he is a Jedi)
Kit: Rey (Rey has both good and evil inside her. Granddaughter of Palpatine. Just like Kit whose grandmother is Bavmorda)
Jade: Ashoka Tanos (she is brought to Coruscant as a child to be trained as a Jedi. Jade is taken from her family to be raised as a knight)
Airk: Kylo Ren (turned to the dark side of the force and acting for the First Order. Until the day of his redemption when he saves Rey. Airk, goes to the dark side and acts for The Crone. Saved by Kit)
Sorsha : Leia Organa (Leia is a brave and strong woman, general of the Resistance, fighting against the First Order
Madmartigan : Han Solo (charming, brave, excellent leader of men but often arrogant, cynical. But he is a man with a great heart, who despite his way of being ends up joining the Resistance. Madmartigan will end up protecting Elora and Willow)
Boorman: Lando (smuggler who will join the Resistance. Boorman, a grave robber will help protect Kit, Jade, Elora, Willow)
Graydon: Finn (He is just trying to escape the First Order out of fear, but finds himself involved with the Resistance and will become an important figure in the Resistance. Graydon refuses to participate in the quest to save Airk. He is forced to by his father and becomes a great sorcerer)
General Kael: Darth Vader (Will turn to the dark side of the Force and become Palpatine's strong arm. His only reason is to save Padmé. Gael will become Bavmorda's weapon of choice to free his people from slavery. Bavmorda's Promise)
Bavmorda : Palpatine (Rey's grandfather. Trained on the dark side, his reason is to destroy all Jedi. Bavmorda, Kit's grandmother, acting for The Wyrm, her reason to destroy Elora)
Hi everyone,
Je me suis amusée, pour le plaisir, à comparer les personnages Willow avec Star Wars.
Willow : Yoda (Il enseigne la magie Ă  Elora tout comme Yoda enseigne aux Ă  Luke)
Elora : Luke Skywalker (Elle apprend qu’elle est l’élu tout comme Luke apprend qu’il est un Jedi)
Kit : Rey (Rey possĂšde en elle le bien et le mal. Petite fille de Palpatine. Tout comme Kit dont sa grand-mĂšre est devil)
Jade : Ashoka Tanos (elle est amenĂ©e dĂšs l'enfance sur Coruscant afin d'ĂȘtre formĂ©e en tant que Jedi. Jade est enlevĂ©e Ă  sa famille afin d’ĂȘtre Ă©levĂ©e en tant que chevalier)
Airk : Kylo Ren (passĂ© du cĂŽtĂ© obscur de la force et agissant pour le Premier Ordre. Jusqu’au jour de sa rĂ©demption ou il sauvera Rey. Airk, sombre du cĂŽtĂ© obscur et agit pour The Crone. SauvĂ© par Kit)
Sorsha : Leia Organa (Leia est une femme courageuse et forte, générale de la résistance, luttant contre le Premier Ordre
Madmartigan : Han Solo (charmeur, courageux, excellent meneur d’hommes mais se montrant souvent arrogant, cynique. Mais c’est un homme au grand coeur, qui malgrĂ© sa façon d’ĂȘtre finit par rejoindre la rĂ©sistance. Madmartigan finira par protĂ©ger Elora et Willow)
Boorman : Lando (contrebandier qui rejoindra la Résistance. Boorman, voleur de trésor aidera protégera Kit, Jade, Elora, Willow)
Graydon : Finn (Il cherche juste Ă  fuir le Premier Ordre par peur, mais se retrouve impliquĂ© malgrĂ© lui dans la RĂ©sistance et deviendra un personnage important pour la RĂ©sistance. Graydon refuse de participer Ă  la quĂȘte pour sauver Airk. Il s’y voit obligĂ© par son pĂšre et deviendra un grand sorcier)
GĂ©nĂ©ral Kael : Darth Vader ( Basculera du cĂŽtĂ© obscure de la Force et deviendra la bras armĂ© de Palpatine. Son unique but Ă©tant de sauver PadmĂ©. Gael deviendra la bras armĂ© de Bavmorda dans l’unique but de libĂ©rer son peuple de l’esclavage. Promesse de Bavmorda)
Bavmorda : Palpatine (Grand pÚre de Rey. Formé au cÎté obscure son but détruire tous les Jedis. Bavmorda, grand-mÚre de Kit, agissant pour The Wyrm, son but détruire Elora)
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sergent-razor · 2 years ago
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Bon les gens, je vous livre ma premiĂšre Ă©tude psychologique. Ça vole pas haut, c'est limite, voir carrĂ©ment graveleux, mais je pense que c'est prĂ©sentable. Bonne lecture Ă  celles et ceux qui liront jusqu'au bout. Et puis pour une fois, donnez votre avis, ça me fera plaisir (si si la famille) et ça me guidera peut-ĂȘtre pour celles en cours qui attendent patiemment que je me dĂ©cide Ă  les terminer. Ah bah oui, j'en ai d'autres en prĂ©paration. Merci la foule.
L’IVRESSE DES BAS-FONDS
Les femmes ivres ont quelque chose d’excitant. Enfin moi je trouve. Peut-ĂȘtre suis-je le seul ĂȘtre
assez dĂ©pravĂ© pour avouer leur trouver du charme, ou du moins, quelque chose qui me fait de l’effet dans le bas-ventre. Est-ce parce qu’elles deviennent des proies faciles? SĂ»rement.
Parce que je sais qu’une fois leurs esprits retrouvĂ©s, car j’aime les imaginer se passant de l’eau froide sur le visage et rougir les yeux au bord des larmes de la pitoyable et calamiteuse image que reflĂšte le miroir crasseux et fissurĂ© des chiottes d'un bar miteux, vĂ©rifiant fiĂ©vreusement l’intĂ©rieur de leur sac Ă  main pour voir si en plus elles n’avaient pas Ă©tĂ© victimes de larcin, des fois le sort s'acharne, elles tentent en vain de se redonner un peu de contenance Ă  grand renfort de rouge Ă  lĂšvres et de mascara qui leur donnera de toute façon un air encore plus prononcĂ© de fille facile qui s’allonge pour quelques rasades. Je les vois bien sortir de ce lieu, encore titubantes, le pas mal assurĂ© Ă  cause de ces maudites et pourtant trĂšs jolies chaussures Ă  talon, leur donnant dĂ©finitivement une allure de putain Ă  crĂ©dit de dĂ©but de siĂšcle. Si je sais et me dĂ©lecte du fait qu’elles regretteront honteusement d’avoir laissĂ© le premier venu souiller leur intimitĂ©?
Certainement.
Ou alors encore que je vais pouvoir mettre en oeuvre sans honte, sans gĂȘne plus exactement,
quelques pratiques sexuelles inavouables pĂȘchĂ©es ça et lĂ  Ă  force de centaines
d’heures de visionnage et contemplation de porno gratuit? Oh oui absolument!!
Peut-ĂȘtre aussi parce que je sais bien qu’elles ne se souviendront pas de mon visage, heureusement j'ai bien envie d'ajouter, encore moins de mon nom ou de mon corps pas vraiment athlĂ©tique suintant l’alcool frelatĂ© par
tout les pores? C'est dĂ©gueulasse mais ca fait parti du plaisir, je l’avoue.
Ou enfin, de pouvoir garder le souvenir de chaque seconde de cet accouplement bestial Ă  peine consenti pour que je puisse un jour, quand mon tour viendra, me vanter auprĂšs
d’autres dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s de mon espĂšce lors d’une
bien graveleuse beuverie, d’avoir chahutĂ©, baisĂ©, dĂ©shonorĂ©, humiliĂ©, tringlĂ©, dĂ©montĂ©, dĂ©foncĂ©, enculĂ©, dĂ©pravĂ©, salis une pute dans l'Ăąme qui ne sait pas boire et se tenir correctement en sociĂ©tĂ© aprĂšs trois ou quatre vodkas? Ma fiertĂ© et mon Ă©go vont bien mieux lĂ  non?
Moi, ça me donne envie de me servir un verre. Ou mieux, d’aller dans un bar et d’en offrir
quelques uns Ă  une Ăąme dĂ©soeuvrĂ©e, entre deux shots bien tassĂ©s lui dire en affichant mon plus beau sourire qu’elle sait bien mettre en valeur sa jolie petite robe achetĂ©e la veille, mĂȘme si souvent c’est pas vrai, vanter la beautĂ© et la grĂące de ses magnifiques escarpins Ă  talon haut qui lui donnent de belles courbes, ce qui est toujours vrai ça par contre, et une fois que l’alcool m’aura donnĂ© assez de courage, lui demander discrĂštement au creux de l’oreille si elle porte des bas et/ou une
culotte tout en m’en remettant Ă  ma bonne Ă©toile pour ne pas m’en prendre une au cas oĂč le cerveau de cette connasse ne soit pas encore assez anesthĂ©siĂ©. On ne mise, hĂ©las, pas toujours sur la bonne jument.
J’ajouterai pour conclure que derriĂšre chaque homme bien intentionnĂ©, tout gentleman bien
Ă©duquĂ©, porte parole du savoir vivre et se conduire, donneur de leçon de morale, chevalier servant respectueux de la pudeur de chacune, sous le couvert du mĂąle dominant des plus distinguĂ©, et c’est Ă  la mode, se cache le charognard, enfant de hyĂšne prĂȘt Ă  tout pour voir grandir son tableau de chasse. À la hyĂšne, il prĂ©fĂšre se dĂ©finir comme le loup, animal Ă  la noblesse douteuse Ă  mon avis mais malgrĂ© cela, j’admets qu’il dĂ©gage un trĂšs utile cotĂ© mystĂ©rieux dont sont friandes ces rĂȘveuses naĂŻves.
La galanterie est un artifice qui n’a plus lieu d’ĂȘtre quand la chair est Ă  moitiĂ© nue.
Je suis un charognard. Je le vis aisĂ©ment. Sans honte. Sans fiertĂ©. Je me suis mĂȘme souvent auto-condamnĂ© pour ce fait. Et de mon vivant j’aurai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© chĂątiĂ© plusieurs fois, la vie sachant parfois trĂšs bien me rendre les coups. J’aurai au moins cette circonstance attĂ©nuante au moment de mon ultime jugement devant je ne sais quel ange ou apĂŽtre du bien ou du mal, horrifiĂ©, voir dĂ©sapointĂ© devant tant d’abus, d’excĂšs et de manquements Ă  la biensĂ©ance, quand celui ci donc aura fait tomber son verdict, me condamnant Ă  son tour Ă  une pĂ©nitence Ă©ternelle d’avoir eu si peu de morale et de respect envers la faiblesse de ces pauvres filles abusĂ©es, si il me donne la parole pour un dernier mot, ou un improbable repentir, juste avant de traverser le Styx, je lui dirai sĂ»rement: “Il me reste un peu de monnaie, tu connais un endroit sympa pour que je t’offre un dernier verre?”.
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oneiric-misfit · 1 year ago
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Master list / SĂ©rie Master list
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Résumé : "Et quand il posa son regard sur elle, il sut. Inévitablement, indéniablement, il sut. Comme il savait que le soleil se levait chaque matin, comme il savait que la lune brillait chaque et que le printemps succédait à l'hiver. Il sut, qu'il mourrait pour elle. Et quand elle le regarda, elle sut. Indubitablement, incontestablement. Jusqu'à ce que le soleil ne se lÚve plus sur leur monde, jusqu'à ce que les étoiles se meurent et que l'hiver soit éternel. Elle sut, qu'elle vivrait pour lui."
Mots : 3k
TW : Violence, sang, combat.
Tags : Soulmate, enemy to lovers, second chance, smut.
La main du chevalier se crispa sur le pommeau de son Ă©pĂ©e Ă  l'approche de LancehĂ©lion, le palais vieux. Leur pĂ©riple Ă  bord du VĂ©loce s'Ă©tait dĂ©roulĂ© sans encombre, au grand bonheur de Septa Églantine. L'air lourd de la journĂ©e laissait peu Ă  peu place Ă  une brise plus fraĂźche, mais respirer Ă©tait toujours laborieux pour l'Ouestien. Il Ă©tait clair que son armure n'Ă©tait pas adaptĂ©e Ă  une atmosphĂšre aussi lourde. Cette pensĂ©e lui fit presque regretter d'ĂȘtre bouclier lige, il lui serait impossible de la troquer contre une tenue plus favorable aux lourdes tempĂ©ratures de Dorne sans ĂȘtre accusĂ© de trahison. La pression d'une main sur son poignet lui fit baisser la tĂȘte. Myrcella se tenait Ă  ses cĂŽtĂ©s, le regard anxieux, fermement agrippĂ©e Ă  son bras. L'homme caressa ses cheveux et lui chuchota que tout irait bien pour elle. 
Cela ne lui fit pas pour autant desserrer la mĂąchoire, tout ici Ă©tait hostile. La chaleur Ă©touffante, la vĂ©gĂ©tation, les animaux... Les dorniens. Leur haine Ă  l’égard des Lannister ne rendait pas les regards qui se posaient sur leur assemblĂ©e des plus amicaux. ArrivĂ©s au centre de la cours intĂ©rieur, ils furent accueillis par Arianne Martell, qui serra Myrcella dans ses bras, et fit un clin d'Ɠil suggestif au chevalier qui fit mine de ne pas le remarquer. DerriĂšre elle se trouvait Trystan Martell, le promit de Myrcella. Cette derniĂšre lĂącha bien rapidement sa main pour s'avancer vers lui, ses joues rosis montrant qu'elle avait dĂ©jĂ  oubliĂ©es ses craintes et ses angoisses. Le chevalier les regarda se prĂ©senter tandis qu'une voix s'Ă©levait derriĂšre lui. 
- J'imagine que vous avez été recruté pour votre capacité à rester discret et non pour votre force Ser ? 
Il se força Ă  se retourner, un homme se tenait derriĂšre lui, l'Ɠil moqueur, le menton levĂ©. Avant mĂȘme qu'il ne pose le regard sur lui, il sut qu'il s'agissait du prince Oberyn Martell, la vipĂšre rouge.
Que ce soit son attitude arrogante et sĂ©ductrice, sa maniĂšre de dire des choses sans les prononcer, sa tenue allĂšgrement ouverte sur son torse nu ou son charisme Ă©touffant, tout se prĂȘtait Ă  le nommer comme tel. Il plissa le nez et ignora la douleur sourde qui s'empara de son cƓur Ă  l'instant oĂč il croisa le regard du prince. 
- Inan Stoneheart. Je ne suis pas sûr de comprendre votre remarque... Vous connaßtrais je ?
- Oberyn Martell. Stoneheart... Commenta Oberyn en marquant une pause. Je soulĂšve simplement le fait que vous semblez bien frĂȘle pour un chevalier, Bouclier Lige de surcroĂźt. Quel piĂštre choix pour une si noble maison. 
Il n'avait pas prononcĂ© le nom des Lannister, il n'avait pas attaquĂ© frontalement, se contentant de dĂ©crire une vĂ©ritĂ© physique, Inan Ă©tait, de fait, petit pour un chevalier et d'une stature qui semblait frĂȘle. Il n'avait pas insinuĂ© que la Maison Lannister n'avait pas bien choisit Inan, il avait insinuĂ© qu'Inan n'Ă©tait pas digne de son poste. Cet homme maniait les mots comme du poison, bien dosĂ©, ils pouvaient se montrer lĂ©tales. Inan le jaugea du regard, puis se mit Ă  sourire. 
- Peut ĂȘtre qu'en vous battant contre moi vous comprendriez pour quelles raisons, j'ai Ă©tĂ© sacrĂ© Bouclier Lige. 
Un silence palpable s'abattit sur la cour, l'atmosphĂšre se fit pesant, de gĂȘne, d'apprĂ©hension de stupĂ©faction. Chacun savait ici, que s’il y avait bien une personne qu’il ne valait mieux pas dĂ©fier en duel, il s’agissait d’Oberyn Martell. 
- Ser Inan je ne... Commença la voix d'Arianne. 
- Vous ne devriez pas jouer à ce genre de jeu. Le coupa Oberyn. 
Arianne continua de parler, des personnes s'agitÚrent, d'autres s'approchÚrent mais Inan, tout comme Oberyn, ne détourna à aucun moment son regard. Le reste du monde disparu un instant, ne laissant que cette promesse de se battre l'un contre l'autre. Les prochaines paroles qui sortiraient de la bouche d'Inan seraient déterminantes pour la suite des évÚnements. Il pourrait s'excuser, rire, faire demi-tour. Inan était bien de choses, mais il n'était pas un lùche. Encore moins une personne sage. Il posa sa paume le pommeau de son épée.
- Je ne joue pas. 
- Comme vous voudrez. 
Oberyn tira son sabre de son fourreau et se recula d'un pas. Inan avait encore le choix, il pouvait ne pas dĂ©gainer son Ă©pĂ©e, s'avouer vaincu par avance. Il poussa doucement Myrcella ; qui s'Ă©tait rapprochĂ© de lui en voyant la scĂšne ; en arriĂšre et tira sur son Ă©pĂ©e, faisant un pas de cĂŽtĂ©. La foule s’éloigna, crĂ©ant un cercle autour des duellistes. 
La vipĂšre rouge frappa en premier, un coup rapide, difficile Ă  prĂ©voir qu'Inan para tout de mĂȘme sans difficultĂ©. L'homme se dĂ©plaçait vite, semblant insaisissable, son surnom de vipĂšre prit rapidement son sens dans l'esprit d'Inan quand il fut pris au dĂ©pourvu par ses assaut fluides et prĂ©cis. 
- Tu ne cesses de parer, un enfant en serait capable ! 
Le prince fit suivre sa phrase d'une attaque haute, les deux mains sur la garde de son sabre, il ne laissa pas d'autres choix Ă  Inan que de contre attaquer. Ce dernier para et assena un coup de pied au prince qui recula de deux pas, un sourire aux lĂšvres, reprenant aussitĂŽt le combat. Les forces s'Ă©quilibrĂšrent mais bientĂŽt, le prince sembla moins concentrĂ©, une lueur de rage dans les yeux. Inan comprit instantanĂ©ment d'oĂč elle venait et son cƓur se serra. 
- Vous ĂȘtes tous les mĂȘmes, Ă  cacher votre jeu ! 
Inan contra une attaque qui aurait pu lui ĂȘtre lĂ©tal, le prince avait visĂ© son cou, puis son ventre sans lui laisser de rĂ©pit. Ses attaques Ă©taient moins prĂ©cises, plus directes, il ne prenait plus la peine de rester sur ses gardes. Il devenait dangereux. 
- Des menteurs ! Tu n'as rien à répondre ! 
Inan resta silencieux, concentrĂ© sur les attaques du prince, cherchant une faille. Au vu de l'ardeur de son adversaire, il ne pouvait pas se permettre de se dĂ©concentrer au risque de finir ce combat sans sa tĂȘte. Son silence semblait rendre Oberyn plus rageur qu'il ne l'Ă©tait dĂ©jĂ . 
- N'as-tu donc pas d'honneur ? 
La colĂšre fit faire une erreur Ă  Oberyn, il ne prit pas son appui de maniĂšre correcte et Inan eu une occasion de lui porter un coup Ă  la jambe. Coup que le prince para instantanĂ©ment, Ă  la surprise d'Inan. Il n'Ă©tait peut-ĂȘtre pas si dĂ©concentrĂ© que cela par sa colĂšre, en fin de compte. 
- Évite de t'approcher autant, tu n'as pas envie de vĂ©rifier si ma lame est empoisonnĂ©e. 
Inan se recula brusquement, s'éloignant de la lame. Il croisa le regard d'Oberyn, et le méprit qu'il y vit le révulsa. Cela n'avait que trop duré. Il laissa le Dornien s'approcher et quand il porta un coup vers son flan, Inan ne contra pas, mais élança sa lame vers le cou du prince. 
L'ambiance se glaça, le silence retomba de nouveau. Pendant un instant, Inan eut la sensation de n'entendre que le bruit du sang goĂ»tant sur le sol. Sa lame s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e contre le cou du prince, l'Ă©raflant lĂ©gĂšrement. La lame d'Oberyn s'Ă©tait enfoncĂ©e dans son flan, entre deux plaques d'armure. Sa visĂ©e Ă©tait impeccable. 
De ce qu'Inan sentait, il avait arrĂȘtĂ© son geste avant d'enfoncer trop en avant sa lame. Son contrĂŽle l'Ă©tait Ă©galement, c'Ă©tait un guerrier hors pair. Ils restĂšrent un instant dans cette position, Inan lĂ©gĂšrement penchĂ© en avant, son Ă©pĂ©e contre le cou d'Oberyn, son autre main lui retenant le poignet, Oberyn sa main ne lĂąchant pas son sabre, le regard rivĂ© sur celui de son adversaire. 
- Et si la lame est empoisonnée ? 
- J'aurais vaincu mon adversaire. 
- N'as-tu aucun instinct de survie ? 
- Qu'en savez-vous ? 
Oberyn plongea un regard indéchiffrable dans celui du chevalier. 
- Je te connais, n'est-ce pas ? 
Interceptant du mouvement de la part des gardes princiers Inan laissa tomber son épée, mais ne lùcha ni sa prise sur le poignet du prince, ni son regard rivé sur ses yeux sombres. Ce dernier leva la main et les gardes se figÚrent. 
- Il ne me semble pas vous avoir déjà rencontré, je m'en serais souvenu. 
- Tu as été sélectionné pour ton imprudence alors ? 
- Ce n'est pas moi, qui me suis laissé toucher à un endroit potentiellement mortel. 
Oberyn se mit à sourire et pivota son poignet, tournant sa lame dans sa blessure. Inan ne broncha pas pendant de longues secondes, maintenant le regard du prince. Il serra sa prise sur le poignet de ce dernier. Quand la douleur fut insupportable il lùcha sa prise, posa un genou à terre et le prince retira sa lame. 
Inan voulu se relever seul mais il fut surpris de voir le prince lui proposer son aide, qu'il accepta, plus pour des raisons politique que par choix. Se retrouvant en face du prince il le jaugea sévÚrement, sa main fermement appuyé sur sa blessure. 
- Pour ton obstination. 
Seul le silence lui rĂ©pondit, avant que la voix d’Arianne ne dĂ©range cet Ă©change informel. 
- Oberyn ! Est-ce donc de cette maniÚre que l'on accueil des invités, et de surcroßt le Bouclier Lige de la princesse royale ! 
- Un combat de bienvenue, rien de dangereux, une simple démonstration d'amitié entre nos deux peuples, n'est-ce pas, Ser Inan ? 
- Je vous remercie pour votre accueil, Princesse Arianne. Le Prince Oberyn dit vrai, un simple combat amical, j'ai fait preuve de maladresse et suis seul responsable de ma blessure. 
Arianne leva un sourcil de surprise, et Myrcella croisa les bras sur son torse, visiblement contrarié. Inan sentit du sang couler entre ses doigts mais ne regarda pas sa blessure. 
- Faites venir un mestre dans les quartiers de Ser Inan je vous prie. 
- Je vous remercie, mais cela ne sera pas nĂ©cessaire, je m'occuperais moi-mĂȘme de ma blessure, je vous serais reconnaissant d'avoir simplement accĂšs Ă  du matĂ©riel pour ce faire. 
Arianne sembla hĂ©siter un instant puis acquiesça, Myrcella accompagnĂ©e de Septa Ă©glantine se rendit dans ses appartements de la magnifique tour Soleil, et Inan fut accompagnĂ© dans sa chambre. Quand il fut seul il lĂącha un soupir de douleur et de frustration, et s'attela Ă  dĂ©tacher les piĂšces hautes de son armure. Il dĂ©chira le bas de son haut de lin et regarda la plaie. Les bords Ă©taient inĂ©gaux Ă  cause de la torsion qu'avait exercĂ© le prince avec sa lame, elle en serait bien plus compliquĂ©e Ă  recoudre. Ses doigts se refermĂšrent sur une bouteille de vin dont il but une gorgĂ©e avant d'en dĂ©verser le contenue sur la plaie, crispant son autre main contre le matelas sur lequel il s'Ă©tait assis. Il commença Ă  recoudre minutieusement, point par point la plaie qui avait eu la dĂ©licatesse d'arrĂȘter de saigner. Une pause fut nĂ©cessaire quand il sentit une intense nausĂ©e le prendre, nausĂ©e qu'il attribua Ă  la sensation de tiraillement ainsi qu'Ă  la douleur de la suture. Qu'importe le nombre de fois qu'il avait dĂ» endurer ces soins, il ne s'y faisait jamais. 
Ce soir-là, l'odeur de la viande rÎtie fit gargouiller le ventre d'Inan, elle le faisant presque saliver. S'il y avait bien une chose à laquelle il ne s'habituerait jamais en tant que Chevalier Lige, c'était de manger aprÚs les nobles. Il avait d'ailleurs toujours trouvé cela absurde, les chevaliers n'avaient-ils pas besoin de toute leur force en cas de conflit ? Les personnes qu'ils étaient sensée protéger n'apprécieraient certainement pas qu'ils hésitent entre prendre leur défense et voler un morceau de venaison fumante sur la table. Des rires et des éclats de voix résonnaient dans la grande salle au plafond peint et aux faïences colorés. La musique dornienne était, il fallait l'admettre, agréable. Myrcella se tenait à ses cÎtés. 
- Je ne suis pas d'accord, avec ce que tu as fait quand tu t'es battu contre le prince Oberyn. 
- Avec quoi n'ĂȘtes-vous pas d'accord ? 
- Ce n'Ă©tait pas un combat de bienvenue, c'Ă©tait dangereux, tu aurais pu ĂȘtre gravement blessĂ©. 
- Et vous savez tout autant que moi que je ne pouvais pas me permettre de remettre en question la parole du prince, certainement pas à Dorne alors que nous venions d'arriver. 
- Peut-ĂȘtre n'aurais tu simplement pas dĂ» accepter ce duel ? Comment comptes-tu me protĂ©ger si tu meurs Ă  cause de ton Ă©go ? 
Inan se retint de rire, du haut de ses dix ans la jeune fille n'en était pas moins une véritable princesse, assurée dans ses paroles et dans ses actes. Il s'inclina. 
- Effectivement, je vous prie de m'en excuser, je tacherais de me tenir à carreaux. 
- Vous savez tout autant que moi que cela ne se produira pas. Se moqua l'enfant. 
- Vous devriez rejoindre votre promit, je crois qu'il a quelque chose Ă  vous montrer.
Il la regarda s'éloigner et d'installer sur un pouf de couleur soutenu, elle se mit rapidement à rire en discutant avec Trystan. Les deux enfants se mirent à jouer à un jeu de plateau qu'Inan ne connaissait pas. La princesse royale était tellement absorbée par la compréhension du jeu qu'une ride de concentration s'était formé entre ses deux sourcils. Inan poussa un rire discret et détourna le regard. Il scruta un instant la table princiÚre. 
Les yeux d'Inan poursuivirent leur chemin jusqu'Ă  ce qu'il rencontre ceux d'Oberyn. Son amante de cƓur, s'il avait bien compris, Ă©tait assise Ă  ses cĂŽtĂ©s, lui offrant des fruits de ses doigts. Le prince lĂ©cha les doigts de cette derniĂšre de maniĂšre subjective en appuyant son regard sur celui d'Inan. Ce dernier leva les yeux au ciel et dirigea son attention vers quelqu'un d'autre. 
- Bonsoir, Ser Inan Stoneheart, c'est bien cela ? 
Arianne Martell s'était approché de lui, elle posa une main sur son armure, au niveau de son torse et le regarda intensément derriÚre ses cils noirs. 
- C'est bien cela, votre altesse. 
- Oh voyont, nous ne sommes pas à la capitale ! Appelez-moi Arianne, je vous en prie. 
- Bien, comme vous voudrez, Arianne. 
- Dites-moi, est ce que tous les hommes de l'ouest sont aussi séduisant, ou il ne s'agit que de vous. 
Inan resta silencieux un instant, fixant le mur devant lui, puis adressa un sourire courtois à Arianne. 
- Je vous remercie, j'imagine que cela dĂ©pend. Toutes les femmes sont aussi honnĂȘtes dans le sud, ou ce n'est que vous ? 
Un rire franc sortie des lÚvres de la jeune femme. 
- Nous sommes bien plus franc que dans l'ouest, je dois l'admettre. J'ai assistĂ© au combat tout Ă  l'heure, vous semblez ĂȘtre un combattant hors pair. 
- Je ne rivalise pas avec le prince, en témoigne mon flanc gauche. 
- Moi, je vous ai trouvé fantastique. 
Inan plongea son regard dans celui de la princesse, était-elle en train d'essayer de le séduire, ou était-elle seulement polie ? 
- Peut ĂȘtre que vous pourriez m'apprendre quelques mouvements... En privĂ© ? 
Inan se mordit l'intérieur de la joue et inspira profondément. Ce n'était visiblement pas de la politesse. 
- Peut ĂȘtre une autre fois.
- J'espÚre bien en avoir l'occasion, je vous laisse, passez une bonne soirée !
La jeune femme le gratifia d'un clin d'Ɠil avant de s'Ă©loigner en balançant ses hanches. Il la regarda s’éloigner un instant puis croisa une nouvelle fois le regard du prince Oberyn. Ce dernier se leva et se dirigea vers lui. Inan se retint avec force de ne pas pousser un long soupir de rĂ©signation, il l’avait assez vu pour aujourd’hui. 
- Pour quelles raisons refuses-tu nos mestres ? As-tu peur d'ĂȘtre empoisonnĂ© ? 
- Il est vrai que les dorniens ne s’encombres pas du superflue. J'ai simplement l'habitude de me soigner seul. 
- Pourquoi passer par des détours quand on peut aller droit au but ?  
- Si vous ĂȘtes simplement venu vous moquer de moi je vais vous dĂ©cevoir, je dois me rendre aux cĂŽtĂ©s de la princesse. 
- Je suis venu te féliciter pour ton combat. Tu as une analyse visuelle et une rapidité de compréhension et d'anticipation incroyable. Cela comble à merveille ton manque de force physique, dommage que tu sois si imprudent. 
- Et vous une agilité, une force et une précision sans égale. Dommage que vous vous laissiez dominer par vos émotions. 
Oberyn poussa un rire sincÚre. 
- Je crois que je t'apprécie. Tu n'as pas ta langue dans ta poche, et elle est bien affuté, c'est plutÎt rare chez ceux qui viennent de Port Réal.
- Cela dépend desquels vous parler. Je dois rejoindre la princesse. 
Oberyn attrapa son poignet quand Inan le dépassa. 
- Fais tout de mĂȘme attention Ă  ton comportement, il serait dommage de te faire tuer dĂšs ton premier jour Ă  Dorne, il y a tant de belles choses Ă  dĂ©couvrir ici. 
- Je ne manquerais pas de faire attention, mais je ne suis pas ici pour des raisons touristiques, si vous voulez bien m'excuser. 
Chapitre 2 : Appelle moi Oberyn
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